Selon Banéat, la maison de la Barbais, dite aussi le Gats Guiheu, est attestée en 1576, date à laquelle elle appartient au Pépin. Elle se compose de deux bâtiments en retour d'équerre, dont l'angle est occupé par pavillon carré à toit obtus. Elle comprenait trois chambres hautes, un escalier de bois à volée, et une porte cochère en pierre de taille au sud, surmonté d'une fannerie, selon des actes notariés de 1731 et de 1736. D'après les états de section, en 1844, les terrains et la maison de la Barbais appartiennent à M. Robiquet, ingénieur à la retraite, qui possède également les terres de la maison de la Forgerais. Des plans non datés, conservés aux archives municipales, sont dessinés par l'architecte J. Depais pour transformer les bâtiments de la ferme en logements. Un passage est ouvert entre deux corps de bâtiments pour permettre l'accès, depuis la rue, au logement situé en fond de parcelle. Dans le bâtiment, au nord du passage, deux logements de trois pièces chacun sont aménagés, un cellier est conservé dans le prolongement (fig.3). Le bâtiment au sud du passage doit être surélevé et aménagé en logement. A l'est, le bâtiment est agrandi pour former une habitation de quatre pièces en enfilade comprenant un cellier, une cuisine et deux chambres (fig.4). En 1925, ce dernier fait construire une maison, mitoyenne aux logements de la ferme. Elle est implantée perpendiculairement à la voie et abrite un vestibule, une cuisine et une salle à manger au rez-de-chaussée et deux chambres à l'étage (fig.6). Deux lotissements, autorisés successivement en 1928 (lotissement Roumain de la Touche) et en 1936 (lotissement Brossault) apportent des modifications dans le parcellaire et de nouvelles constructions, dont certaines sont aujourd'hui détruites, notamment le bâtiment situé au n°17 de la rue Adolphe-Leray.