C'est dans le cadre de la décentralisation que la société Citroën décide d'implanter, à la Barre Thomas, une usine de roulements et de pièces détachées en matière plastique dont l'activité débute en 1953. Dès 1952, construction de la cité ouvrière Citroën composée d'un ensemble de vingt pavillons individuels locatifs réalisés par l'OPHLM. Ils sont situés aux abords du boulevard de Vitré et de l'avenue des Buttes de Coësmes, sur un terrain de trois ha environ où sont ensuite édifiés, dans les années 1955-1958, 125 logements locatifs. L'usine est spécialisée dans la production de roulements à billes et de pièces élastomères thermoplastiques (caoutchouc et plastique) destinés aux usines de construction automobile Citroën et Peugeot implantées en France et à l'étranger. Les pièces fabriquées vont des joints d'étanchéité aux soufflets de transmission en passant par les appuis de suspension jusqu'aux raccords de circuits de refroidissement. En 1978, l'usine cesse la fabrication des roulements à billes pour se consacrer uniquement à la production de pièces en matière plastique. L'usine fournit 40 % des pièces des véhicules du groupe PSA. En 1995, elle est la plus importante usine française spécialisée dans la fabrication de caoutchouc automobile, sans compter les pneumatiques. A cette date, sa production journalière qui a doublé depuis 1983, s'élève à 600 000 pièces pour 1250 références. En janvier 2000, PSA Peugeot Citroën quitte l'usine qui est rachetée par le groupe italien Gomma CF, qui exerce la même activité, la production étant achetée par PSA.
En 1966, l'usine de la Barre Thomas emploie 2000 salariés et 2100 en 1995.