Notes prises sur les édifices religieux détruits de la commune
Le prieuré des Forges
Guillotin, t. 2, p. 64
Il ne nous est connu que par la charte d´extinction de 1411, le désignant ainsi : « Prioratus de Forgüs in parochia Cesson ». Il existe encore en Cesson un manoir et un village appelés les Forges, qui conservent seuls le nom du prieuré disparu.
Le prieuré deVaux
Banéat, p. 293
A 200 m au nord de la grande route et à 1600 m de l´embranchement de la route de Saint-Sulpice-la-Forêt. Il a été donné dans la première moitié du 12e siècle par Guillaume Pogart à l´abbaye de Savigny (Manche), et était uni en 1679 à la mense abbatiale. Il était loué en 1790 à M. de Mézandré. On y voit un toit à la Mansard et un pavillon carré accolé à l´arrière. Il a été très restauré récemment. Il avait en 1666 une chapelle qui avait été réparée en 1749 ; cette chapelle était munie d´une tribune. Vaux possédait un droit de haute justice avec des fourches patibulaires à quatre pots sur la pièce de la Justice, dans les landes de Vaux, au nord-est des Champs-Blancs. Nous avons cité dans le Vieux Rennes (1926), p. 460, le curieux droit féodal que les enfants de la Psalette de la cathédrale exerçaient sur le prieuré. Le prieuré est actuellement transformé en château. Le bois de Vaux est mentionné dès 1489.
Guillotin, tome II, p. 66, 67, 68
Pans la première moitié du 12e siècle, plusieurs seigneurs de la paroisse de Cesson firent d´abondantes libéralités à l´abbaye de Savigné. Parmi les biens donnés aux moines à cette occasion figurait toute la terre de Vaux, et toute la terre du Breil de Moucon. En 1679, la grange de Vaux était unie à la mense abbatiale de Savigné, et l´abbé François de la Vieuville en fit la déclaration suivante : « la maison seigneuriale de Vaux, avec une chapelle joignant icelle, en laquelle on célèbre la messe tous les dimanches et fêtes ; deux corps de logis où demeurent les fermiers ; un moulin à vent proche ladite maison ; 500 vergées de terres labourables sises en Cesson ». En 1749, la chapelle de Vaux fut convenablement restaurée et bénite le 17 octobre par René Foureau, recteur de Cesson, qui attesta qu´il y avait toujours dit la messe le dimanche de temps immémorial.
Calendrou : Chapelle Saint-Germain
Guillotin, tome IV, p. 301, 302
Dès 1213, Pierre, évêque de Rennes, confirma l´abbé de Saint-Melaine dans la possession de la chapelle de Calendrou. Plus tard, les seigneurs de Tizé achetèrent le fief de la Chapelle de Calendrou et placèrent, par suite, dans ce sanctuaire leurs armoiries, leur banc seigneurial et une litre. D´après une tradition, relatée en 1658 par le chapelain Pierre Nouail, Calendrou fut rebâtie par un duc de Bretagne du nom de Jean, qui avait à côté un rendez-vous de chasse. La chapelle était considérée comme succursale de Cesson et que ses chapelains pouvaient prendre le titre de subcurés.
Cucé : Chapelle Sainte-Marguerite
Guillotin, tome IV, p. 302, 303
En 1637, Guillaume Trassart était chapelain de cette chapelle. Primitivement elle était située en dehors du parc, au milieu d´un petit bois futaie ; on bâtit dans la cour même une nouvelle chapelle qui existe encore.
La Gravelle : Chapelle Saint-Joseph
Guillotin, tome IV, p. 303, 304
En 1646, Marie Fournier, veuve de Mathurin Jacobin, sieur des Places, construisit une chapelle près de sa maison de la Gravelle et y fonda une messe hebdomadaire, du consentement de M. Perrin, recteur de Cesson.
La Hatterie, la Moinerie, Grippé, Sévigné, les Grands-Coësmes
Guillotin, tome IV, p. 304
Dépendaient, dit-on, jadis des manoirs de même nom ; mais elles ont disparu et nous n´avons point retrouvé leur souvenir dans nos archives (détruites).
Moucon : Chapelle Saint-Roch
Banéat, p. 292
Chapelle où l´on se rendait en pèlerinage contre la fièvre ; saint Roch passe pour avoir préservé de la peste le nord de la paroisse de Cesson pendant la terrible épidémie de 1626 à 1630. La chapelle a été remplacée vers 1820 par une croix de bois qui contient une statue du saint, également en bois, de 0,20m environ de hauteur.
Guillotin, tome IV, p. 302,303
Cette chapelle moderne, bâtie dans le cimetière, au sud de l´église, remplaçait l´ancien ossuaire de la paroisse ; elle fut bénite le 5 décembre 1824 par le R.P. Coëdro, missionnaire de Rennes. Elle avait pour but de servir de lieu de réunion à la congrégation des jeunes filles et aux enfants des catéchismes, mais elle a été détruite.
Comme Vaux, Moucon appartient aux Cisterciens de Savigné, et il est probable que cette chapelle leur devait sa fondation. On n´en voit plus que l´emplacement (détruite).
La Petite-Boulaye : Chapelle
Guillotin, tome IV, p. 304
Elle était située à l´entrée de l´avenue de la maison de ce nom (détruite).
Pontbriant : Chapelle Saint-Sébastien
Guillotin, tome IV, p. 303
Par testament du 15 décembre 1588, le seigneur et la dame du Pontbriant ordonnèrent à Jean Le Maréchal, leur fils, de bâtir une chapelle au Pontbriant en l´honneur de saint Sébastien et de sainte Suzanne, et d´y fonder deux messes le dimanche et le vendredi ; il lui laissèrent en même temps de quoi accomplir leurs dernières volontés. Cette chapelle, mentionnée en 1713, n´existe plus (détruite).
Tizé : Chapelle Sainte-Catherine
Guillotin, tome TV, p. 303
Le manoir de Tizé est présentement en Thorigné, sur le bord même de la Vilaine, toutefois sa chapelle se trouvait en Cesson. Jean Bouan, fils de Geffroy Bouan, seigneur de Tizé, en était chapelain en 1566, mais il renonça à ce bénéfice pour se marier. Détruite.
La Vallée : Chapelle
Guillotin, tome IV, p. 304
Appartenant à M. et Mme de la Motte-Bertin, fut bénite le 13 août 1776 par Jean Fontaine, recteur de Cesson.
Photographe à l'Inventaire