Aux allures de « gentilhommière», par son pavillon central et ses deux grandes cheminées à épaulement, cette demeure historique fait partie des édifices à signaler de la commune. Elle a conservée une vaste parcelle qui contribue au charme de cet endroit. Un parc s´étend à l´arrière de l´habitation et un ancien jardin potager, cloisonné par un mur en terre est encore visible, à l´ouest de celle-ci. Le logis a été construit en trois principales campagnes. La première peut remonter à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle. De cette période date le corps rectangulaire à étage qui est légèrement plus bas que le pavillon central. Cette partie a été modifiée quant à ses ouvertures et à sa distribution. Une double porte devait à l´origine desservir le rez-de-chaussée. La porte en plein cintre mène à une pièce à feu dans laquelle se situe dans l´angle un escalier en vis en bois. Celui qui est en place aujourd´hui a remplacé un escalier plus ancien. Le pavillon central est datable quant à lui de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle, il conserve notamment de cette période un bel escalier en bois à balustres. Il est probable qu´il soit l´œuvre de Gilles de Languedoc (1640-1731), procureur au Parlement de Bretagne puis greffier de la ville de Rennes . L´habitation est agrandie d´un salon au début du 20e siècle par l´architecte Gallacier.