Le recensement du patrimoine bâti, réalisé durant les mois de mai et juin 2003, a porté sur les ouvrages construits avant 1950. Ce dossier réunit l'ensemble des maisons ou des fermes documentées et illustrées individuellement. Ces ouvrages sont appréhendés comme des unités inséparables de leurs parties constituantes, les parties agricoles, pour l'essentiel. Les puits ou les fours, par exemple, ne sont pas traités à part.

Parmi l'ensemble des 420 immeubles recensés par l'Insee en 1946, 189 demeures ont fait l'objet d'un traitement individuel représenté en vert sur le plan annexé ou sur les fonds de carte visualisables à l'aide du système d'information géographique Géoviewer [voir le mode d'emploi d'installation]. Ce sous-ensemble représente près de la moitié des édifices recensés dans la présente enquête. Les demeures restantes dites demeures non documentées sont traitées collectivement, voir la rubrique Voir Aussi en bas de page.

Parmi les 118 fermes -désaffectées ou en exploitation- recensées et décrites individuellement, 69 ont pu faire l'objet d'une analyse morpho-fonctionnelle d'où il ressort que leur logis souvent reconstruit ou agrandi en terre au 19e siècle réunissait, en rez-de-chaussée, dans près de 70% des cas, logement pour l'homme et espace à usage agricole sous un même toit : les Grand Prés Hauts, Louvigné ou encore Grébusson par exemples. De rares demeures plus anciennes construites en moellons de schiste à l'instar de celle isolée au sud ouest d'Epargé ou dans un alignement de logis à Vernay offraient des dispositions plus confortables aux hommes avec par exemple la présence d'une possible chambre à l'étage. Dès le milieu du 19e siècle, le parti pris du logement à seule fonction d'habitation l'emporte -toutefois des annexes s'agrègent en appentis latéral ou postérieur- comme à la Grétais ; au Chesnais au début du 20e siècle, l'on construit l'une des dernières fermes où le logement présente une composition symétrique du type des 'logis doubles'.