Ce lieu est cité par Paul Banéat. Il mentionne le fait qu'à cet endroit, il existait un ancien manoir. De plus, il indique que le nom de ce lieu viendrait du mot minihy qui désigne un lieu d'asile, habité par un ou plusieurs religieux. Ce lieu pouvait être un lieu de refuge y compris pour les criminels. Ce bâtiment est représenté sur le cadastre napoléonien de 1845. A cette époque, il existait un four à l'extrémité ouest de la construction principale. La partie est semble abriter uniquement des dépendances actuellement : cellier, étable, écurie. Pourtant, il est possible qu'elle ait abrité un logis à fonctions combinées et qu'elle ait été déclassé en dépendances lors de la construction du bâtiment de l'ouest. Ce dernier possède un étage carré, cet étage est desservi à l'est par un escalier extérieur en pierre, parallèle à la façade. La partie ouest a connu des modifications, notamment dans les ouvertures. Ainsi, l'emplacement de la porte et de la fenêtre a été inversé. Deux autres bâtiments en terre composent la ferme, une porcherie ou une étable vraisemblablement au sud-est, et une remise au sud-ouest.