Le recensement du patrimoine bâti, réalisé durant le mois de novembre 2003, a porté sur les ouvrages construits avant le milieu du 20e siècle. Ce dossier réunit l'ensemble des maisons ou des fermes documentées et illustrées individuellement. Ces ouvrages sont appréhendés comme des unités inséparables de leurs parties constituantes, les parties agricoles, pour l'essentiel. Les puits ou les fours, par exemples, ne sont pas traités à part.
Parmi l'ensemble des 101 immeubles recensés par l'Insee en 1946, 68 maisons ou fermes ont fait l'objet d'un traitement individuel représenté en vert sur le plan annexé ou projetable sur d'autres fonds cartographiques, comme par exemple le Plan d'Occupation des Sols de février 2001, visualisable à l'aide du système d'information géographique Géoviewer -voir le mode d'emploi d'installation-. Ce sous-ensemble représente près des deux tiers des édifices recensés dans la présente enquête. Les demeures restantes dites maisons et fermes non documentées sont traitées collectivement, voir la rubrique Voir Aussi en bas de page.
Le premier groupe a fait l'objet d'une analyse morpho-fonctionnelle d'où il ressort que leur logis souvent reconstruit ou remanié au 19e siècle réunit, dans l'essentiel des cas, logement pour l'homme et espaces à usage agricole sous un même toit : le Pré Bouhel ou l'Outinais par exemples. A l'Aultieux Ridel, à la Giraudais ou à la Basse Cocais, les fermes présentent les différentes formes de développements significatifs -agrégation de logis en 'rangée' ou en 'rue', accroissement par appentis postérieur- que connaissent les bâtiments d'exploitation au cours du 19e siècle et de la première moitié du 20e siècle.
Une rare demeure plus ancienne construite en moellons de schiste à Belin offrait des dispositions beaucoup plus confortables pour l'habitat avec notamment la présence de chambres à l'étage.
Photographe à l'Inventaire