Très peu de bâtiments attestent aujourd´hui de l´activité artisanale ou industrielle de la commune. Quelques ateliers de charpentiers ou de forges, installés près du bourg, signalent encore modestement ces anciens métiers.

Les moulins sur le Meu dont certains étaient mentionnés à l´époque médiévale n´ont pas échappé à la modernisation. Seul le moulin du Breuil n´a pas été reconstruit aux 19e et 20e sècles. Le moulin de Delieuc, le plus proche du bourg, offre un témoignage marquant de cette évolution rapide de la technologie. Edifié en 1920, le moulin a gardé toute sa machinerie, l'élévateur pour monter le grain et la farine puis l'installation dite pneumatique, les ensachoirs, les machines à cylindres pour broyer le grain et au dernier niveau le planchister pour tamiser la farine.

La production de lin et de chanvre est signalée dans les sources mais peu de sites de transformation de ces plantes textiles sont certifiés. Le lieu dit de la Corderie signale toutefois l´existence vraisemblable d´une ancienne fabrique. A Tréguil et à Travant deux usines de filature sont en activité dans la première moitié du 19e siècle. L´usine de Travant était relativement importante puisqu´une centaine d´ouvriers y travaillaient. Dans un courrier daté du 14 juin 1832, Mr Guyot-Boissière, patron du moulin de Travant et maire d´Iffendic, demande au Comité de l´Intérieur et du Commerce l´autorisation d´effectuer des travaux à son usine, faute de quoi « cent malheureux ouvriers se trouveront au chômage ». Par ordonnance royale donnée au Palais des Tuileries le 2 décembre 1832, Louis Philippe lui donne satisfaction et la filature primitive se transforme en une fabrique de produits chimiques et une féculerie.

Parmi les autres activités industrielles mentionnées dans la commune, les carrières du Valet ouvertes depuis 1896 sont toujours en exploitation. Le grès armoricain qui en est principalement extrait est destiné à la construction et aux travaux publics.