Dossier d’œuvre architecture IA35029697 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Iffendic
Maison de retenue, la Houssaye (Iffendic)
Œuvre recensée
Auteur
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Montfort-sur-Meu
  • Commune Iffendic
  • Lieu-dit la Houssaye
  • Cadastre 1982 ZV
  • Dénominations
    demeure
  • Parties constituantes non étudiées
    parc, pavillon de jardin

Extrait de René Jet

Ce qu´on appelle, à tort, « Le Château de la Houssaye », n´était à l´origine qu´un rendez-vous de chasse. La demeure, qui s´appela dans un premier temps la Retenue, ne comprenait que deux

pièces en bas et deux pièces à l´étage. Elle était agrémentée d´un jardin à la française.

Sur le cadastre napoléonien de 1810, figure déjà le nom de Houssaye. La maison fut achetée, vers 1830, par Mr Poignand, juge de paix à Montfort et auteur de « Karrek et Boutavan ». Il en fit son habitation.

Par alliances successives, notamment avec la famille Tiengou de Tréfériou (cf. cahier de doléances), elle devint la propriété des Baudoin. Manuel-Achille Baudoin (1846-1917), fils de Louis Baudoin procureur général à la Cour de Cassation.

Quelques années plus tard, il entreprit des travaux de restauration et d´agrandissement de la maison qu´il dota d´une tour et l´appellation « château » date probablement de cette époque. Magistrat dans différentes villes de Bretagne, Manuel-Achille fut promu avocat général de la cour de cassation (1890) puis procureur général (1901), et enfin premier Président de cette même Cour (1911). C´est dans ses fonctions de Procureur général qu´il fut chargé de la deuxième révision sans renvoi du Procès Dreyfus au début de ce siècle.

Cette demeure implantée dans un vaste parc date de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle. Elle est à rapprocher des maisons de retenue du bassin de la Vilaine. La distribution n'a pas changée et le volume des deux pièces du rez-de-chaussée, salle et cuisine ont été conservées. Les ouvertures ont été percées à l'ouest à la fin du 19e siècle, époque à laquelle le pavillon a été agrandi. Le parc conserve de très beaux arbres dont un chêne de 25O ans et un iff. Le pavillon de jardin a été aménagé à la fin du 19e siècle, par Manuel Achille Baudouin, procureur général à Rennes mais également sculpteur à ses heures perdues. Il conçoit le décor de sa maison dont les volets intérieurs et certains éléments de boiseries. Escalier à balustres également conservé.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Secondaire : 19e siècle
  • Murs
    • schiste
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise

Données complémentaires architecture IP35

  • DENO
  • HYPOI sans objet
  • HYPOE sans objet
  • PHYPO
  • STYL
  • NOTA
  • MURS1 schiste ; moellon ; enduit
  • MURS2
  • SCLE1 17e siècle
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • ESPAL
  • PASSAGE
  • ESPAP
  • DISTRIB
  • ORDO
  • ELEV
  • ETAG
  • COMBLE
  • MOUV
  • RDC
  • ACCESA
  • ACCESP
  • NATUA
  • FACCES
  • FAXE
  • FETAG
  • FOUV
  • IAUT sans objet
  • ICHR nsp
  • IESP nsp
  • ICONTX autre
  • PINTE
  • SEL sélection requise
  • TYPVIL
  • TYPECA
  • POSECA
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2001