• inventaire préliminaire, Chancé
Les maisons et fermes sur la commune de Chancé (fusionnée en Piré-Chancé en 2019)
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Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Chancé

Le recensement du patrimoine architectural de Chancé prend en compte la totalité du patrimoine bâti, antérieur à 1940. Ce dossier s'intéresse plus particulièrement à l'ensemble des maisons et fermes édifiées avant cette date.

Les maisons et fermes de cette commune présentent la particularité d'être élevées en pierre locale, sorte de granite appelée microdiorite quartzique, extraite sur le territoire.

Il existe 52 dossiers concernant les maisons et fermes de Chancé. Parmi ces 52 dossiers, 31 concernent les fermes et 21 les maisons.

Les fermes sont généralement composées des éléments suivants : logis, cellier, étable, grange, porcherie au minimum, cependant, il existe aussi souvent une écurie, un four et un puits.

L'implantation de ces fermes est variée, elles sont soit établies dans des hameaux, soit isolées. Par ailleurs, on trouve aussi des fermes en village.

Le type majeur de ferme rencontré à Chancé est celui du logis à fonctions combinées, c'est-à-dire un bâtiment qui abrite, sous un même toit, la partie réservée à l'habitation et les parties agricoles : étables, écuries, grange...

En ce qui concerne les dates de construction des fermes, bien qu'elles aient souvent été remaniées à des époques différentes, il est possible d'indiquer de grandes phases de constructions. Ainsi, il subsiste assez peu de fermes anciennes, de plus, ces dernières ont subi des remaniements dans la plupart des cas. Toutes ces fermes sont réparties de manière uniforme sur le territoire de la commune, c'est-à-dire qu'il n'existe pas de zone de la commune où l'architecture ancienne a été mieux conservée.

Les maisons recensées à Chancé sont majoritairement situées en village. Les maisons de la commune sont relativement récentes. Ainsi, quelques maisons datent du 17e siècle, mais la période de construction la plus fréquente est la seconde moitié du 19e siècle et le début du 20e siècle.

Au 17ème siècle, des logis comprenant une salle avec cheminée, associée à une pièce sans feu (étable, cellier) doublée d'un grenier, constituent le type dominant sur la commune. Ces maisons soignées, construites en microdiorite quartzique, présentent un étage de combles. Elles peuvent comporter des dépendances en alignement.

Ce type reste dominant au 18ème siècle. Hormis de rares exemples de maisons de type ternaire, on ne construit que des logis de ferme, en moellon de microdiorite quartzique, sans entourages de baies en pierre de taille, mais avec de simples linteaux de bois.

Il faut attendre le début du 19ème siècle pour retrouver l'intense activité constructive du 17ème siècle. Ce redémarrage va de pair avec les avancées du monde agricole. Le matériau terre, sous forme de bauge est adopté pour les parties hautes et les dépendances.

A la fin du 19e siècle et au début du 20ème siècle, la pierre est majoritaire dans les constructions. Le bourg se développe, et deux ou trois belles maisons sont construites autour de l'église, ainsi que le presbytère et l'école-mairie.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 57
    • étudiées 0
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004