Photographe à l'Inventaire
- inventaire préliminaire, Châteaugiron
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsmoulin, briqueterie
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Aires d'étudesIlle-et-Vilaine
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Adresse
- Commune : Châteaugiron
L´industrie des toiles
La présence de marchands de toiles ou d´artisans tisserands est attestée depuis la fin du 15e siècle. Quelques maisons situées rue de la Madeleine conservent de cette période ou du début du 16e siècle des marques vraisemblablement de marchands toiliers. Celle située au 28 rue de la Madeleine très lisible représente un blason bi partite avec à sénestre le monogramme du christ IHS et à dextre les initiales gothiques A et M de Marie. Le monogramme du christ très stylisé fait également penser à une chaîne de fils . Le pays de Châteaugiron était réputé pour sa production de toiles à voiles, appelés « les Noyales ». Cette marque de marchand ou de confrérie se retrouve également dans d´autres édifices bretons de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle. Une console, du portail de l´enclos de l´église de la Martyre dans le Finistère reprend ce même monogramme. Là aussi la production de toile est attestée et permet d´attribuer de façon plus certaine cette marque à une confrérie influente de marchands ou d´artisans toiliers. Cette activité commerciale se poursuit dans la ville jusqu´au 19e siècle. En 1800, la commune compte encore 56 tisserands possédant chacun un métier et fabriquant annuellement 1300 pièces d´une valeur de 16OOO livres. La manufacture des Bouillons s´établit en 1824 dans les bâtiments du prieuré Sainte Croix. Cet établissement, placé au centre des meilleurs fils et chanvres du département, se compose d´ateliers contenant 76 métiers à tisser. La manufacture s´approvisionne essentiellement au marché de la ville ou à celui de Janzé reconnu également pour la qualité de ses fils. A partir du milieu du 19e siècle on assiste au déclin de l´industrie toilière. En 1850, la manufacture des Bouillons ferme ses portes ne laissant aujourd´hui aucune trace tangible de cette activité pourtant florissante.
La briqueterie de La Croix-Bénite
Au début de la rue Dorel, à l´ancien lieu dit la Croix bénite, subistent encore les fours d´une ancienne briqueterie dont le fonctionnement est attesté entre 1864 et 1914.
La minoterie Huchet
Les anciens fours banaux de production artisanale font place à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle à de véritables usines telle la minoterie Huchet construite après la première guerre mondiale. Encore en place aujourd´hui, elle a été depuis transformée en immeuble collectif.
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Période(s)
- Principale : Epoque contemporaine
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Toits
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Décompte des œuvres
- repérées 2
- étudiées 0
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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A.D.Ille-et-Vilaine : 2per 2966. Annuaire officiel d'Ille-et-Vilaine : administratif, industriel et commercial, Rennes (1939).
Bibliographie
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MAUGER, Michel. La briqueterie du Globe, Le Castelgironnais, n°57, octobre 1997..
p.24-25 -
MAUGER, Michel. Le château de Châteaugiron. Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie de Bretagne. Actes du congrès de Rennes. Bannalec : Imprimerie Régionale, 1991.
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LEGOUX, Jean, MERIL, Joseph. Histoire de châteaugiron, images d'hier et d'aujourd'hui, imprimerie Simon : Rennes, 1975.
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MAUNY, Michel de. Histoire de Châteaugiron (Contribution à l'Histoire de la Bretagne) , Dalc'homp Sonj, imprimerie Keltia Graphic : Spézet, 1989.
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INVENTAIRE GENERAL DES MONUMENTS ET DES RICHESSES ARTISTIQUES DE LA France, Région Bretagne ; Patrimoine industriel de l'Ille-et-Vilaine, par Marina Gasnie, Rennes : éditions du patrimoine, Paris 2002.
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MAUGER, Michel. Architecture. Châteaugiron d'hier et d'aujourd'hui. Le Castelgironnais, numéro spécial, avril 2000..
Photographe à l'Inventaire