Parmi les édifices cités par Paul Banéat, seul le manoir du Préameneu conserve une certaine monumentalité distinguant les demeures de l'ancienne noblesse.
Dans une bien moindre mesure, la Gousserie réduite à l'essentiel d'un volume hors du commun ou Miliac suivant une disposition générale de grande ampleur autour d'une cour en U se distinguent. La Courie reste fragmentaire, toutefois le cadastre de 1827 révèle, dans sa proximité sud, un site de motte castrale détruit depuis.
La relative densité des sites est peut-être due à la qualité des terres agricoles, que ce soit pour la culture ou l'élevage. Cependant les transformations économiques affectent le paysage architectural depuis de très longues périodes ; les manoirs, presque tous attestés aux 14e et 15e siècles, furent restructurés, certainement dénaturés, depuis le 17e siècle, voire le 16e siècle.
[En particulier, notons que le site de la Rougerie est entièrement détruit ou que les ouvrages de la Petite Vilatte et de la Grande Noë ne sont pas documentés du fait de la profonde dénaturation des ouvrages en l'occurrence reconstruits puis remaniés].
L'ancienne demeure dite Kermaria, devenue mairie, est une forme tardive d'hôtel particulier dont la singularité dans le village se traduisait par l'appellation 'château'.
Photographe à l'Inventaire