L'architecture religieuse : l'église, les croix de chemin et la grotte de Lourdes

L'église Saint-Pierre a subi trois campagnes de constructions. La nef a été construite à l'époque romane. Le choeur et le chevet droit datent de 1537. Puis entre 1828 et 1829, la nef est prolongée vers l'ouest et le clocher est reconstruit au milieu de la façade. Ces transformations sont dues à l'abbé Boury comme l'atteste l'inscription suivante : M. Boury, prêtre, a pour la gloire de Dieu, avec ses paroissiens, restauré ce lieu saint en 1828-29.

Le cadastre de 1827 mentionne 12 croix dont 5 sur le chemin vicinal de Visseiche à Bais à Domalain (croix à la Cornouaille/Montbusson, croix de la Thébaudière, croix de la Bellerie et croix de la Vaudrie). 10 se situaient à un carrefour et 2 en bordure de la route venant de Rennes.

Lors de l'inventaire, 9 ont été répertoriées : une très ancienne datant du Moyen Age sur le bas côté sud-est de l'église, 2 du début du 19e siècle (mentionnée sur le cadastre de 1827), 3 de la fin du 19e siècle et 3 du 20e siècle (dont une refaite à l'emplacement et à l'identique d'une croix du début du 19e siècle). Seulement 3 croix sont en bois, les autres sont en granite.

De nombreuses croix ont été brisées à la Révolution tel le Christ du 16e siècle situé sous la fenêtre de la sacristie. Les croix construites au 19e siècle sont en bois, par exemple à la Melleterie. Au 20e siècle, elles sont édifiées en granite. 3 croix (à la Julerie, à la Péhannière et à la Haie Colin) ont été retirées du cimetière en fin de concession funéraire.

Croix portant une date :

La Haie Colin : 1892

La Tuilerie (près de, départemental 48) : 1896

La Noë : 1908

Haute Julerie : 1955

Le Moulinet : 1996

Outre ces croix, une grotte de Lourdes, un calvaire, une rocaille (statue du Christ) et une croix de cimetière-monument aux morts ont été repérés dans le bourg ou à sa limite. Ces édicules datent du 20e siècle.

L'architecture funéraire : le cimetière

Dès le 2e quart du 19e siècle, suite à une épidémie, il est demandé que le cimetière situé autour de l'église soit déplacé hors du bourg. Il faut attendre la fin du 19e siècle pour que ce souhait soit réalisé. Il est situé à la sortie du bourg, vers La Guerche-de-Bretagne sur d'anciens thermes romains. Il est agrandi en 1930.