L'architecture commerciale et artisanale
Selon la tradition orale, il y avait 4 commerces dans le bourg de Visseiche dans la 1ère moitié du 20e siècle : une bonneterie et marchand de tissu, une épicerie-café, une boulangerie ; un second magasin de tissu est ensuite devenu une épicerie avec dépôt de pain. Un café et une salle de bal au Moulinet.
Seulement 5 ont gardé leur devanture (32, rue de Rennes) ou leur décor intérieur (pavement du café au Moulinet). 2 autres ressemblent à de simples habitations mais ont accueilli une épicerie-café (24, rue de Sipia) ou une bonneterie et un marchand de tissu (26, rue de Sipia).
Le relais de poste
Une seul relais de poste semble avoir existé sur la comme, il se situait au Haut Etanchet.
Avant l´arrivée du train, le transport du courrier et des personnes était assuré respectivement par le service des postes et celui des Messagerie. Le relais de Poste à chevaux était prévu, à l´origine, pour le transport du courrier. Très vite, il s´étend à celui des personnes par diligences. Ce monopole était concédé par l´Etat à des entreprises privées. L´essor du commerce et du transport par les routes se développe sous Colbert, ministre de Louis XIV. Une poste est une unité de distance d´environ 9 kilomètres et que l´on doit parcourir en une heure (réglementation).
Fonctionnement du relais de Poste :
Ces établissements se situent sur des routes principales. Ils mettent à disposition des chevaux pour se rendre au relais suivant. Les chevaux sont ensuite ramenés à leur point de départ. Le relais possède une écurie, un atelier de maréchal-ferrant et une auberge.
Sa disparition :
La venue du chemin de fer fait disparaître ce mode de transport, vieux de trois siècles. Il connaîtra son apogée en 1838 avec 1500 relais, 20 000 chevaux et 500 postillons. L´année 1875 voit la fin des dernières grosses diligences.
Photographe à l'Inventaire