Dossier collectif IA35034567 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Moulins
Les cafés sur la commune de Moulins
  • Dénominations
    café
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Moulins

Commerces

Lors de l'inventaire de la commune de Moulins, seulement six commerces ont été répertoriés : sur la Place de l'Eglise et à chaque entrée du bourg. Faute de connaître les destinations premières des actuels épicerie, restaurant et presse, ces commerces ont été traités comme des habitations. Ils ont été bâtis au 19e siècle.

Les commerces les plus remarquables dans leur organisation sont ceux situés à l'entrée du bourg en arrivant de Châteaugiron, à l'ancien lieu-dit du Pont. Le bâtiment présente une maison avec un étage carré et deux commerces en appentis postérieurs. Le second appentis a été ajouté ultérieurement.

La Place de l'Eglise était une place active comme le souligne la présence de deux anciens commerces, peut-être trois.

Selon les anciens de la commune, dans la 1ère moitié du 20e siècle, il existait environ une douzaine de commerces : boulangerie, épicerie, garage, quatre à cinq cafés, cordonnerie, un bourrelier, une couturière et un marchand de tissu.

Relais de poste

Un seul relais de poste a été répertorié. Il se situe au Vernay.

Avant l´arrivée du train, le transport du courrier et des personnes était assuré respectivement par le service des postes et celui des Messagerie. Le relais de Poste à chevaux était prévu, à l´origine, pour le transport du courrier. Très vite, il s´étend à celui des personnes par diligences. Ce monopole était concédé par l´Etat à des entreprises privées. L´essor du commerce et du transport par les routes se développe sous Colbert, ministre de Louis XIV. Une poste est une unité de distance d´environ neuf kilomètres et que l´on doit parcourir en une heure (réglementation).

Fonctionnement du relais de Poste :

Ces établissements se situent sur des routes principales. Ils mettent à disposition des chevaux pour se rendre au relais suivant. Les chevaux sont ensuite ramenés à leur point de départ. Le relais possède une écurie, un atelier de maréchal-ferrant et une auberge.

Sa disparition :

La venue du chemin de fer fait disparaître ce mode de transport, vieux de trois siècles. Il connaîtra son apogée en 1838 avec 1500 relais, 20 000 chevaux et 500 postillons. L´année 1875 voit la fin des dernières grosses diligences.

  • Période(s)
    • Principale : Epoque contemporaine
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 5
    • étudiées 0
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004