Dossier collectif IA35036396 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Mouazé
Les maisons et les fermes sur la commune de Mouazé
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Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Mouazé

Les matériaux

Etant non loin du bassin de Rennes, de nombreuses constructions sont en terre que ce soit des habitations comme au Grand Hil, des dépendances (par exemple aux Ridelais), des granges (à la Villeneuve, etc.) ou des fournils (à la Jardière, etc.). Les ouvertures, la présence ou non d'un coyau et la maçonnerie en pierre du soubassement sont des éléments de datation.

Peu de constructions en pan de bois, souvent masqué par un enduit, ont été répertoriées. Un seul est visible, à la Cocheriais. A la Cognaudière, une solution mixte a été adoptée : pan de bois pour la façade principale et terre en façade arrière. Les morceaux de bois servent de tirants pour retenir les murs gouttereaux.

La pierre est essentiellement de la pierre de champ, un peu de grès de Saint-Germain-sur-Ille et de granite (en particulier pour les ouvertures) de Dingé. L'ancien presbytère est construit en grès avec des ouvertures en granite, une ferme dans le Bas Bourg est en grès.

Typologie des fermes

Les bâtiments peuvent s'organiser autour d'une cour (par exemple la Haute Bergère), former un L (à la Hamonais, etc.) ou un U (par exemple à la Haute Piglais, etc.), être alignés avec le logis (ferme à fonctions combinées à la Vieuille Hédé, etc.) ou être en bloc avec l'habitation (par exemple à la Garenne).

Certaines dépendances sont éclatées c'est-à-dire qu'elles sont éloignées du logis et n'ont aucune organisation avec les autres. Par exemple au Grand Hil, d'anciens logis ont été déclassés en dépendance et sont donc éloignés de l'habitation.

La majorité des bâtiments est organisée en L ou en U. Une seule organisation a été qualifiée en bloc. Les fermes à fonctions combinées et les bâtiments éclatés ne sont pas les plus représentatifs des fermes de la commune.

Typologie des habitations

Les habitations peuvent être à une ou deux pièces à feu, à travées ou en alignement. Les maisons en alignement sont souvent composées d'une seule pièce à feu comme par exemple à la Sablonnière. Les habitations à une pièce à feu sont essentiellement des habitations que l'on rencontre en campagne. Elles peuvent être en alignement avec les dépendances (comme à la Saudrais) ou isolées (par exemple à la Bigotière). Ce type de logis se rencontre aussi bien au 17e siècle qu'au 20e siècle.

Les maisons avec deux pièces à feu sont un signe extérieur de richesse pour les maisons anciennes comme à la Haimerie (logis noble du 17e siècle) ou une volonté de confort aux 19e et 20e siècles en ayant la chambre séparée de la salle (par exemple, la Saudrais).

Les maisons à travées se rencontrent essentiellement aux 19e et 20e siècles et plus particulièrement en ville. Le presbytère représente parfaitement le type ternaire. Au 2 rue Saint-Melaine, nous avons un exemple de maison à deux travées. Il est possible d'en trouver en campagne comme la maison du meunier au Gahil.

Les logis les plus rencontrés sur le territoire se composent d'une seule pièce à feu. Ceux avec deux pièces à feu sont peu représentés, de même que les maisons à deux travées et de type ternaire.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : Epoque contemporaine
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 81
    • étudiées 0

Bibliographie

  • BARDEL, Philippe, MAILLARD Jean-Luc. Architecture de terre en Ille-et-Vilaine. Rennes : Apogée, Écomusée du Pays de Rennes, 2002.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005