Dossier collectif IA35036775 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Montreuil-sur-Ille
Architecture artisanale, industrielle ou commerciale sur la commune de Montreuil-sur-Ille

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    café, usine
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Montreuil-sur-Ille

Commerces

Les commerces étaient essentiellement regroupés devant la gare (par exemple, l'hôtel des Voyageurs), sur l'axe principal Rennes/Sens de Bretagne (boulangerie et café dans l'avenue Alexis Rey) et le long de la rue des Écoles (appelée avant la seconde guerre mondiale, route d'Aubigné). Il y avait une quinzaine de commerces dans cette dernière. Le commerce le plus éloigné et qui marquait la fin du bourg était un marchand de bicyclettes, au n° 18. La liste qui suit est celle réalisée par Jean Le Bras pour le Montreuillais :

Côté pair de la rue des Écoles

- n° 18 : marchand de bicyclettes

- n° 16 : cordonnier, maison construite au début du 20e siècle.

- n° 12 : café Lebreton du nom du propriétaire qui était également horloger.

- n° 10 : cordonnier

- n° 8 : café-épicerie. Dans les années 1930, une pièce est aménagée pour une modiste.

- n° 6 : ancien magasin Floch.

- n° 4 : boulangerie (1906)

Côté impair de la rue des Écoles

- n° 27 : maison construite vers 1908-1910 par le docteur Ganche où il y installe son cabinet.

- n° 19 : magasin de tissus

- n° 17 : café Bruézière

- petite maison surplombant la rivière le Botrel : salon de coiffure

- n° 15 : atelier de charron avec café vers 1900-1910 puis magasin de tissus qui sera par la suite complété par un salon de coiffure

- n° 13, au fond de la cour : épicerie

Les usines

Grâce au canal d'Ille-et-Rance puis au chemin-de-fer, la commune de Montreuil-sur-Ille a connu un développement industriel qui marque encore aujourd'hui le paysage. Trois usines se sont installées à des endroits stratégiques facilitant le bon fonctionnement de l'usine (eau pour la tannerie, etc.) et le transport des matériaux (canal et voie de chemin de fer) :

- La tannerie Marçais-Durand, située rue de Coubry (de 1896 à 1959)

La maison du directeur était située à côté de l'usine. Les cités ouvrières, à la Pilais et au Stand, étaient proches du canal. Seule la maison d'un employé (voyageur de commerce), construite en 1937, était dans le bourg, rue Aristide Tribalet.

- L'usine Rey Frères, rue des Usines (1891)

Les logements (du directeur, des ouvriers, des mécaniciens et du contre-maître) étaient proches de l'usine excepté deux, une maison ouvrière au Stand et la seconde maison du directeur située rue de la Gare.

- La laiterie Payot, rue de la Haute Ville

La maison du directeur et les logements ouvriers étaient rue de la Haute Ville, à côté de l'usine.

Les maisons des directeurs se distinguent par leur architecture volumineuse, l'emploi de nouveaux matériaux, leur parc (Tannerie Marçais-Durand et usine Rey). Les maisons des employés sont également remarquables telles celles pour les employés de bureau de l'usine Rey (rue de la Haute Ville) ou d'un voyageur de commerce de la tannerie (rue Aristide Tribalet). Elles sont très fonctionnelles et construites en des matériaux modernes (béton, brique, etc.).

Seules la tannerie et l'usine Rey ont fait édifier des cités ouvrières. Les maisons sont de petite taille, souvent avec deux pièces (chambre et cuisine) et jardin. Construites pour accueillir un couple et ses enfants, certaines ont dû être rehaussées (une de la Cité Rey ou la maison d'un mécanicien de l'usine Rey) pour accueillir des familles nombreuses. Les logements ouvriers de la laiterie sont différents : un immeuble d'aspect bourgeois était divisé en appartements.

Les maisons des contres-maîtres étaient à l'entrée des cités du Stand et de la Cité Rey. Elles se distinguent des maisons ouvrières par leur volume et pour celle du Stand par la modernité de sa construction et des matériaux rappelant les villas urbaines.

Ainsi comme nous pouvons le voir, l'usine Rey et la tannerie sont similaires dans leur organisation et leurs constructions : maison du directeur imposante et située à côté de l'usine, maisons des employés éloignées de l'usine et de belle facture, cités ouvrières avec maison du contre-maître à l'entrée proche du lieu de travail.

  • Période(s)
    • Principale : Epoque contemporaine
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 42
    • étudiées 0

Bibliographie

  • LE BRAS, Jean, Montreuil dans le temps, Commerce d'autrefois. In : Le Montreuillais, Montreuil-sur-Ille : Imprimerie de l'Ille, octobre 2002, n° 77.

    p. 28-29
  • LE BRAS, Jean, Montreuil dans le temps, Commerce d'autrefois. In : Le Montreuillais, Montreuil-sur-Ille : Imprimerie de l'Ille, janvier 2003, n° 78.

    p. 28-29
  • LE BRAS, Jean, Montreuil dans le temps, Distillerie du Grand Pré et l'entreprise Barre. In : Le Montreuillais, Montreuil-sur-Ille : Imprimerie de l'Ille, juillet 2004, n° 84.

Documents figurés

  • Montreuil-sur-Ille. L'usine Rey. Carte postale, J. Sorel, Rennes, s.d.. (Coll. Le Bras).

  • Montreuil-sur-Ille. Importante tannerie de Montreuil-sur-Ille. Carte postale, Havard, Saint-Aubin-du-Cormier, s.d. (Coll. Le Bras).

  • Montreuil-sur-Ille. La tannerie. Carte postale, L. H.R., s.l., 1913. (Coll. Le Bras).

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005