Dossier collectif IA35040136 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, La Mézière
Les maisons et les fermes sur la commune de La Mézière
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Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : La Mézière

Le recensement de l'ensemble du patrimoine bâti antérieur au milieu du 20e siècle a permis l'établissement de 140 dossiers individuels concernant des maisons et des fermes ; celles-ci sont appréhendées de manière globale, leurs parties constituantes, les parties agricoles, les puits ou les fours, par exemples, ne sont pas traités séparément. Leur nombre représente environ 58 % des immeubles recensés à La Mézière par l'Insee en 1946. Les édifices restants (119) sont traités collectivement dans le dossier intitulé Maisons et fermes non analysées.

L'habitat traditionnel de la commune de La Mézière, située au nord du bassin rennais, présente les caractères spécifiques de l'architecture de ce territoire. Si les rares édifices remontant au 16e siècle sont encore construits en pierre comme à la Chamanchais ou à la Motte-le Marchand (rez-de-chaussée), le matériau de construction privilégié devient la terre crue mise en oeuvre selon la technique de la bauge dès le début du 17e siècle. Les murs sont élevés au-dessus d'un solin de moellon, les encadrements de baies (portes et fenêtres) sont réalisés en bois. Le toit présente une inflexion dans sa partie basse, le coyau, destinée à rejeter les eaux pluviales loin des murs ; des corbelets en bois, généralement moulurés, soutiennent le débordement du toit. Le pan de bois est utilisé pour la construction des pignons, plus rarement pour celles des murs gouttereaux ; seuls deux exemples, à l'est du bourg et à la Motte-Le-Marchand, témoignent de cet usage et de l'influence de l'architecture urbaine. L'usage de la bauge est exclusif aux 18e et 19e siècles puis disparaît après la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment le plus récent identifié ayant été construit dans les années 1930.

Au cours de la 2e moitié du 20e siècle, cet habitat en terre a souvent été transformé, tant par des modifications fonctionnelles que par le revêtement quasi systématique des façades principales par un enduit de ciment, les façades arrière et les dépendances agricoles ayant souvent été épargnées.

L'analyse typologique des édifices est généralement rendue difficile par ces remaniements. Au 17e et 18e siècles les types les plus fréquents, sont le logis à fonctions combinées avec une pièce unique juxtaposée à une étable ou à un cellier et un niveau de comble à surcroît abritant un grenier, ou encore, le logis à pièce unique construit dans le même alignement que les dépendances agricoles. De manière générale, les bâtiments sont disposés suivant un plan allongé, parfois en L, et seules quelques parties agricoles comme les toits à porcs (soues) ou les fournils sont éloignés des corps principaux. Au cours du 19e siècle, de nouveaux types de plans apparaissent : la partie habitation s´amplifie avec deux pièces juxtaposées et est surmontée de deux niveaux de greniers. Les élévations sont ordonnancées en travées régulières.

La proximité de Rennes a généré, dès le 17e siècle, la diffusion d'un type d'habitat particulier appelé maison de retenue. Il s'agit de métairies abritant une partie réservée au logement du propriétaire lorsque celui-ci se rend sur ses terres. Les fermes de la Hattais et de la Châtaigneraie - ainsi que les demeures de la Bagotais et de Petit Bois - semblent avoir abrité ce type de disposition.

Dans le village, les maisons conservées datent principalement des 19e et 20e siècles. Il s'agit de constructions à travées qui abritent parfois une boutique au rez-de-chaussée.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : Epoque contemporaine
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 140
    • étudiées 0

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005