Au début du 20e siècle, l'historien Paul Banéat mentionne, pour la commune de La Mézière, onze manoirs parmi lesquels ceux de la Guichardais, de la Touche, de la Garabouëtais, de Montgerval, de la Beauvairie et de la Beussonais ont d'ores et déjà disparu.
Aujourd'hui seul le manoir des Loges, édifice de la fin du 16e siècle entouré de ses dépendances et de sa chapelle, présente un état de conservation remarquable. Sur le site de l'ancien manoir de la Châtaigneraie, une importante ferme a été construite au 18e siècle tandis qu'à la Loirie-Bunel, le bâtiment transformé n'a pas été localisé avec précision et qu'au Coudray, aucune trace de l'édifice ne subsiste.
La maison de la Bagotais, du début du 17e siècle, semble avoir été comme d'autres édifices de la commune une maison de retenue et sa métairie, demeure d'un propriétaire bourgeois habitant Rennes et se réservant une partie de l'habitation pour de cours séjours sur ses terres. Au début du 19e siècle, Eugène Joseph Armand Neveu-Derotie, avocat et agronome, acquiert le Petit Bois et y installe une ferme moderne.
A la Mauvière, le contexte de construction est tout à fait différent et sert les ambitions politiques d'Emile Carron de la Carrière qui deviendra député d'Ille-et-Vilaine en 1871. L'édifice s'entoure des attributs d'un petit château, un parc et des communs, selon un usage répandu dans la 2e moitié du 19e siècle.
Photographe à l'Inventaire