L'occupation du territoire depuis sa première représentation fine sur le cadastre napoléonien a peu varié : l'habitat dispersé occupe une large zone centrale encadrée des vastes espaces forestiers, à l'ouest la forêt de Tanouarn et à l'est celle de Bourgouët. Bien peu de 'loges' isolées, représentant un habitat souvent précaires de gens vivant des ressources de la forêt, figurées sur le cadastre de 1835, ont traversé l'épreuve du temps à l'instar des Loges de Bourgouët. Outre le village, autrement dit le bourg, quatorze hameaux, listés ci-dessous, se distinguent par leur relative importance au nombre des unités d'habitations qui les composent et de leur état de conservation : la Chiffardière ou la Bouderie sont parmi les plus notables. Marteville, dans le Dictionnaire de Ogée réédité au milieu du 19e siècle, distinguait certes vingt-et-un villages d'une relative importance mais comprenant aussi demeures de rang tels les Grands Vaux ou le Plessis au Chat mais encore les écarts du Bois Hanniers ou du Rocher Taupin ne formant pas de véritables agglomérations.