Dossier collectif IA35040330 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Dingé
Les maisons et les fermes sur la commune de Dingé
Auteur
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Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Dingé

Méthode

Ce dossier réunit l'ensemble des maisons ou des fermes recensées. Tous ces édifices sont appréhendés dans une unité fonctionnelle ; le logis de la ferme, par exemple, n'est pas séparable de ses parties constituantes, ainsi, les puits, les fours ou d'autres parties agricoles ne sont pas traités distinctement mais au sein de leur unité d'exploitation, la ferme en l'occurrence.

Les oeuvres analysables en termes d'identifiants historiques et architecturaux sont décrites individuellement ; elles apparaissent en rouge sur le plan annexé. Construites de la fin du 16e siècle au milieu du 20e siècle, terminus post quem de notre enquête, elles représentent près de la moitié des 531 immeubles recensés par l'Insee en 1946.

Les oeuvres restantes n'ont pu faire, individuellement, l'objet d'une analyse historique ou morpho-fonctionnelle même sommaire, du fait des transformations qu'elles ont subies pour faire face aux diverses évolutions économiques, sociales ou culturelles : désaffectation, remaniement de façades, repercement des baies, réduction de volumes. Elles sont simplement traitées collectivement ; elles apparaissent en bleu sur le plan annexé ; la Touche aux Gerberts, la Lande des Bruyères ou le Fougeray sont exemplaires de ce point de vue.

Synthèse

L'habitat dispersé s'élève sur des sites figurés sur le cadastre de 1835, à quelques exceptions près notamment celles sur des terres de landes au milieu du 19e siècle. Cependant, pour quasiment l'ensemble du corpus, il porte la marque d'importants remaniements des 19e siècle et 20e siècle. Les maisons à seul usage d'habitation sont pour l'essentiel construites dans le bourg. En majorité elles sont édifiées à partir de la deuxième moitié du 19e siècle jusqu'au début du 20e siècle, l'ancien presbytère est un intéressant spécimen relativement précoce.

Un nombre importants de logis, construits en moellons de granite, quelquefois en pierre de taille, combinant logement et parties agricoles sous le même toit remontent fréquemment au 17e siècle voire à la limite du 16e siècle et du 17e siècle, à l'instar de maisons à la Chiffardière ou même rue du Rocher ou de la Fontaine dans le Bourg. Dans le courant du 19e siècle, suivant le cas exemplaire de Palmyre, construite ex nihilo, quelques fermes comme celles des Loges du Bourgouët sont reconstruites en totalité en maçonnerie de terre, suivant la technique locale de la bauge. Plus souvent les modifications qu'accompagnent les mutations qu'a connues l'agriculture au 19e siècle, nouveaux marchés, modes de production et mécanisation sans cesse croissante, se traduisent par des remaniements partiels des logis anciens et l'adjonction de nouveaux bâtiments agricoles en terre ou sur des sites d'anciens de manoirs, par exemple, par de nouvelles constructions semblables à celles de Hunault qui prennent la forme de longères.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 322
    • étudiées 0
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005