Dossier collectif IA35041237 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Longaulnay
Les maisons et les fermes sur la commune de Longaulnay
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Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Ille-et-Vilaine
  • Adresse
    • Commune : Longaulnay

Nombre total de repérés : 76

Nombre total de sélectionnés : 10

Les matériaux de construction et leur mise en oeuvre

Un des aspects fondamentaux caractéristiques de l´habitat rural sur ce territoire consiste en une mise en oeuvre mixte de matériaux associant du granite et de la terre. Cette mise en oeuvre mixte du granite et de la terre utilisée selon la technique de la bauge est différente selon les logis et parfois selon les époques. Plusieurs formules ont été rencontrées, parmi les plus récurrentes, soit la répartition des matériaux est irrégulière sur une même façade ou soit la façade principale, appelée encore la façade antérieure est édifiée entièrement en granite tandis que les murs latéraux et arrière sont en bauge. Cette mixité de mise en oeuvre se retrouve également dans l´agencement des portes et des fenêtres. Il n´est pas rare en effet de retrouver sur une même façade des linteaux en pierre et des linteaux en bois. Ceux-ci ne correspondent pas toujours à des modifications du bâti, mais bien à un parti originel privilégiant les conditions pratiques et économiques au détriment de principes plus esthétiques. Quelques cas de décors, portes, fenêtres, souches de cheminées, corbelets emploient du calcaire coquiller provenant des carrières voisines du Quiou en Côtes d´Armor. Cette pierre plus facile à tailler a permis de beaux décors sculptés et se retrouve toutefois dans les logis les plus notables de la commune, le manoir de Beaumont dans le centre bourg et dans les fermes aisées de la Cossuais, du Refour, de la Touchetière ou encore à Guinebert.

Un patrimoine majoritairement du 17e siècle

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Des logis dits de parti haut

A cet ancien habitat majoritairement du 17e siècle (50%) correspond une morphologie particulière. Sur les 72 maisons et fermes repérées, 69 sont dites de parti haut. Cette appellation pratique permet d´identifier au-dessus du rez-de-chaussée une surface imposante de grenier dite en haut surcroît, dont le volume est équivalent à un étage habitable. Celui-ci principalement réservé à l´usage de stockage des céréales n´excluait pas pour autant un éventuel couchage. Deux niveaux de greniers sont également possibles et observés au Pommier, au Fournet.

Les différentes familles d´édifices

Le logis indépendant

Le logis à pièce unique

L´espace de vie de ce bâti minimal proche du carré ne dépasse guère 35 à 40m2 au sol. A proximité d´exploitations plus importantes, comme à Linquéniac (figure 1), il pouvait servir à loger des célibataires de la famille ou des journaliers. Le grenier servait à l´entrepôt de denrées. Ici une petite étable est située en retour d´équerre.

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Le logis double

Deux logis à pièce unique sont regroupés sous une unique toiture. Ils sont séparés par un mur de refend. Ce logis (figure 2) situé dans le bourg, datable du 17e siècle ou du début du 18e siècle, a été récemment modifié, mais il a conservé, ses cheminées intérieures et ses deux vaisseliers muraux.

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Le logis de type ternaire

La maison à étage à trois travées avec distribution centrale unique n'est pas spécifique aux logis ruraux. Ce type de logis est répandu principalement au 19e siècle. Il est toutefois peu représenté sur la commune. Le logis de Launay-Chauvin (figure 3) est daté de 1862 sur la souche extérieure de cheminée. Les pièces de l'étage sont transformées en chambre mais servaient auparavant d'espace de stockage.

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L'habitat mixte

Le logis à fonctions combinées à deux portes en rez-de-chaussée

Le logis à fonctions combinées à deux portes en rez-de-chaussée demeure le plus courant sur la commune mais aussi sur l'ensemble du territoire départemental. Ce logis composé d'un logis-étable en rez-de-chaussée est surmonté d'un espace de stockage important, parfois d'une chambre comme à la ferme de la Touchetière datée de 1723. (figures 5 à 9)

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Le logis à fonctions combinées à trois portes en rez-de-chaussée

Le logis à fonctions combinées à trois portes en rez-de-chaussée constitue sur la commune un corpus intéressant et bien daté, 1645 à Launay-Chauvin, 1667 au Refour, 1778 à Launay Peigné, 1832 au Gros Chêne. Ce type de logis qui se développe en longueur et en hauteur est constitué en fait de deux habitations indépendantes regroupées sous une même toiture. A la maison mixte traditionnelle, c'est à dire une salle suivie d'une étable vient s´ajouter un logis supplémentaire. Ce dernier possède sa propre distribution et de ce fait peut-être autonome du corps principal tout en y étant annexé. Cette typologie bien identifiée sur la commune a été également rencontrée sur le canton de Bécherel et constitue une véritable famille d´édifices, qu'il conviendrait de mieux étudier. Ces logis supplémentaires sont attribués à des prêtes au Refour, à Audry, mais ils peuvent également avoir servi ailleurs de logis de retenue ou de réserve pour le propriétaire de la métairie. Une marque, vraisemblablement de marchand à la Cossuais, reste encore à déchiffrer. (Figures 10 à 20)

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L'alignement de plusieurs logis, maisons et fermes

La mitoyenneté de plusieurs logis et de parties agricoles, formant une rangée continue de bâtiments, est également une caractéristique de l'habitat rural de ce territoire. Ces barres de logis sont habitées par des familles différentes. Une cour commune y est souvent aménagée, le puits peut-être également à usage collectif, comme l'est la plupart du temps le fournil. Parfois un premier logis précède l'ensemble, sur lequel vient se greffer d'autres bâtiments. (Figures 21, 22, 23).

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  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • repérées 76
    • étudiées 0
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006