Nombre total de dossiers repérés : 72, dont 11 sélectionnés
Les figures présentées constituent une illustration type de l'ensemble de l'architecture domestique communale. Toutes les typologies ne sont pas ici évoquées mais seulement les plus signifiantes et celles plus rarement rencontrées.
Les matériaux de construction et leur mise en oeuvre
Un des aspects fondamentaux caractéristiques de l´habitat rural de la commune et du canton consiste en une mise en oeuvre mixte de matériaux associant principalement du granite et de la terre. 11 cas de mise en oeuvre mixte associant des moellons de granite et des moellons de schiste ont néanmoins été recensés. Les maisons et les fermes les plus anciennes présentent généralement une façade en pierre. L'utilisation de la bauge s'est principalement étendue au 19e siècle. Cette mixité de mise en oeuvre se retrouve également dans l´agencement des portes et des fenêtres. Il n´est pas rare en effet de retrouver sur une même façade des linteaux en pierre et des linteaux en bois. Ceux-ci correspondent souvent à des modifications du bâti privilégiant les conditions pratiques et économiques au détriment de principes plus esthétiques.
Le logis de la ferme, les différentes familles d´édifices
Des logis dits de parti haut
A cet habitat relativement ancien correspond une morphologie particulière. La plupart des maisons et fermes repérées, sont dites de parti haut. Cette appellation pratique permet d´identifier au-dessus du rez-de-chaussée une surface imposante de grenier dite en haut surcroît, dont le volume est équivalent à un étage habitable. Celui-ci principalement réservé à l´usage de stockage des céréales n´excluait pas pour autant un éventuel couchage. 5 cas seulement de ferme dites de parti bas, ont été recensées. Le logis est ici surmonté d'un comble aménagé directement sous le toit. Ce dernier peut posséder un léger surcroît mais il n'a pas la valeur d'un étage habitable.
Le logis indépendant
Le logis à pièce unique
L´espace de vie de ce bâti minimal proche du carré ne dépasse guère 35 à 40m2 au sol. A proximité d´exploitations plus importantes, comme celui du Village (figure 1), il pouvait servir à loger des célibataires de la famille ou des journaliers. Le grenier servait à l´entrepôt de denrées. Une une petite étable à cochons est ici située en appentis.
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Le logis double ou logis à deux portes et deux pièces à feu en rez-de-chaussée
De beaux exemples de ce type de logis, indépendant des parties agricoles, ont été recensés sur la commune. Celui de la Basse Blochetière (figure 2) est daté de 1664. Celui de la Ville-Laine (figure 3) a été transformé mais il était similaire au précédent. Une cheminée à l'étage est cependant ici encore en place. Quant au logis situé au lieu-dit le presbytère (figure 4) il semble un peu plus tardif du 18e siècle, date probable des cheminées intérieures. Selon la tradition orale y étaient anciennement logés des prêtes.
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Le logis à trois portes et trois pièces à feu en rez-de-chaussée
Ce type de logis est plus rarement rencontré. Celui du bourg (figure 5) a été édifié à la fin du 19e siècle. Il est accolé de l'ancienne ferme et forme un ensemble imposant de bâtiments de même hauteur. Deux familles, parents et enfants se partageaient le corps de logis.
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L'habitat mixte, hommes et animaux sous le même toit
La cohabitation des hommes et des animaux sous le même toit est un phénomène récurrent sur le territoire départemental et plus largement encore. Ce type de logis rencontré sur la commune à la fin du 16e siècle s'est maintenu jusqu'à la fin du 19e siècle.
Le logis à fonctions combinées à deux portes et une seule pièce à feu en rez-de-chaussée
Trois exemples illustrent cette formule type, logis à pièce unique et étable sous un même toit. Celui de Trévereuc (figure 7) porte la date de 1612, celui de Rue Santé (figure 8) est datable du 18e siècle et enfin celui du Bouillon (figure 6) a été construit au 19e siècle. Ce dernier logis demeure néanmoins peu courant par l'absence de fenêtre pour éclairer la salle.
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Le logis à fonctions combinées à trois portes et deux pièces à feu en rez-de-chaussé
Ce type de logis qui se développe en longueur et en hauteur constitue un corpus bien identifié sur le canton. Il est constitué en fait de deux habitations indépendantes regroupées sous une même toiture. A la maison mixte traditionnelle, c'est à dire salle suivie d'une étable vient s´annexer un logis supplémentaire. Ce dernier possède sa propre distribution et de ce fait peut-être autonome du corps principal tout en y étant annexé. Cette typologie bien identifiée sur la commune de Longaulnay peut-être également décelée sur le territoire communal. Le logis de Tréfumel du début du 17e siècle (figure 9), dont les ouvertures centrales ont été récemment percées, témoigne de ce mode d'organisation. Celui de Trémabon (figure 10) du début du 19e siècle possède également une salle à feu de distribution indépendante avec un escalier intérieur pour accéder à l'étage.
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L'alignement de plusieurs logis, maisons et fermes
La mitoyenneté de plusieurs logis et de parties agricoles, formant une rangée continue de bâtiments, est également une caractéristique de l'habitat rural de ce secteur. Ces barres de logis sont habitées par des familles différentes. Une cour commune y est souvent aménagée, le puits peut-être également d'usage collectif, comme l'est la plupart du temps le fournil. Parfois un premier logis précède l'ensemble, sur lequel vient se greffer d'autres bâtiments. (Figures 11,12,13,14).
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La maison de bourg
Le logis de type ternaire
Ce type de logis à trois travées en façade avec un couloir central de distribution est également une famille courante d'édifices. Ces logis a étage sont datés de la fin du 19e siècle et rendent compte du nouvel essor de la commune à cette période du à la création notamment du quai de débarquement des marchandises sur le canal d' Ille-et-Rance.
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Photographe à l'Inventaire