Cet écart existait déjà lors de la réalisation du premier cadastre de la commune en 1809 et s´appelait : « Village de Saint-Geroges ». Les parcelles bâties en 1809 sont, à quelques exceptions près, identiques à celles où sont représentés des bâtiments sur le deuxième cadastre de la commune, daté de 1848. De nombreux bâtiments figurés sur les deux premiers cadastres existent toujours. Quelques bâtiments ont été reconstruits à la fin du 19e ou au début du 20e siècle à l´emplacement d´anciens bâtiments et plusieurs ont également été remaniés à cette époque. Quelques constructions neuves, datant de la 2e moitié du 20e siècle, sont venues développer l'écart. Cet écart possédait une chapelle frairienne, actuellement détruite, et d´après la tradition orale deux cafés-épiceries. Dans son ouvrage sur la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet, datant du début du 20e siècle, Théodore Chalmel les mentionne. La chapelle est décrite en ces termes : « La chapelle de Saint-Georges se trouvait sur le bord de l'ancien chemin conduisant aux Chênes, au nord de la fontaine, derrière la propriété Leduc. Elle mesurait trente pieds de longueur et vingt de largeur. Un petit placître triangulaire en précédait l'entrée, au midi, et contenait une corde et demie. On n'en voit plus aucune trace. Seuls, les noms ont survécu. Le pâtis sur lequel s'élevait l'édicule s'appelle encore : Le Clos de la Chapelle, et le village qui s'est développé tout autour porte le nom du Saint auquel elle était dédiée : Saint Georges. A l'origine, cette chapelle, comme celle des Gastines, était frairienne, c'est-à-dire entretenue par les habitants du lieu, et fondée d'une messe, tous les dimanches. ». Quant à l´écart et à ses commerces, Théodore Chalmel les mentionne ainsi : « Avec ses écarts (Rougent, Drouette, La Marelle, Les Besnardais), ce quartier populeux compte quatre-vingts maisons et trois cents habitants. La petite industrie y est représentée par un maréchal, un vannier, un fournier ; le commerce, par trois épiciers, autant de débits de boissons, un marchand de fourrage. Au cours de la période révolutionnaire, le nom perdit sa particule et on lui ajouta ces deux mots : du Poulet pour obtenir : Georges-du-Poulet. ».