La construction du bâtiment situé au sud de la cour remonte vraisemblablement à la charnière des 18e et 19e siècles. Ainsi, il est déjà figuré sur le cadastre de 1812 ; par ailleurs, son architecture est représentative de cette époque de construction (pavillon, linteaux des baies en bois légèrement cintrés...). De plus, dans la mesure où le château a connu un incendie au début du 20e siècle et où il a connu une campagne de travaux suite à cet incident, il est fort probable que les bâtiments de cette ferme aient été remaniés à la même époque. Le logis de cette ferme n'était composé que d'une seule pièce à feu au rez-de-chaussée ; toutefois, il était surmonté de deux niveaux de grenier. Les bâtiments, qui se trouvent à l'est et au nord de la cour, n'existaient pas encore en 1812 ; ils datent probablement de la seconde moitié du 19e siècle. D'après Jules Louail, à l'origine, ce lieu aurait été occupé par l'intendant du château, qui habitait dans le pavillon. Les autres bâtiments auraient été destinés au stockage des céréales apportées comme redevance.
- inventaire préliminaire, Orgères
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Bruz
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Commune
Orgères
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Lieu-dit
Château d'Orgères
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesfour, étable à vaches, étable à chevaux, remise
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Période(s)
- Principale : limite 18e siècle 19e siècle
- Principale : 2e moitié 19e siècle
Les bâtiments qui composent cette ancienne ferme forment un "U" ; ils sont implantés autour d'une cour. La partie ouest de la cour est fermée par l'ancien mur de clôture du jardin du château voisin. Le logis se trouve dans la partie sud-ouest, il est construit en moellon de schiste et couvert d'un toit en pavillon. Sous la toiture, se trouve une corniche en pierre. Il existe une travée centrale en façade nord, composée de baies dont les linteaux sont légèrement cintrés. Une porte haute pendante à toit à croupe donne accès au comble. Accolé à l'est de ce pavillon, s'élève un bâtiment construit en bauge sur un solin composé de moellon de schiste. Les baies présentent des carrées bois surmontées d'arcs en plein cintre réalisés en brique. Un ancien fournil, construit en bauge, se trouve au nord de la cour.
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Murs
- schiste
- grès
- calcaire
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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État de conservationvestiges, mauvais état
Données complémentaires architecture IP35
- DENO
- HYPOI maison élémentaire à une pièce
- HYPOE en alignement avec les dépendances agricoles
- PHYPO
- STYL vernaculaire
- NOTA
- MURS1 schiste ; grès ; calcaire ; moellon ; enduit
- MURS2
- SCLE1 limite 18e siècle 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- ESPAL
- PASSAGE
- ESPAP
- DISTRIB simple en profondeur
- ORDO
- ELEV
- ETAG
- COMBLE étage de comble
- MOUV à porte haute
- RDC
- ACCESA 1
- ACCESP ?
- NATUA porte bâtarde centrée
- FACCES
- FAXE
- FETAG
- FOUV
- IAUT typicum
- ICHR typicum
- IESP typicum
- ICONTX intégré
- PINTE
- SEL repéré
- TYPVIL
- TYPECA
- POSECA
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929.
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LOUAIL, Jules. Esquisse sur le pays d'Orgères. 1892.
p. 373
Photographe à l'Inventaire