Entre 1928 et 1930, un projet de redémarrage de la mine de Pont Péan prévoit l’embauche d’environ 500 ouvriers. Pour les loger, une cité dont il reste 117 maisons, est édifiée au sud du bourg. Aux angles de la rue ou en rupture d’un linéaire de deux ou trois modules de maisons d’ouvriers, des maisons individuelles, disposées à 45°c de l’alignement, sont destinées aux familles de contremaîtres. Ces maisons construites en fibrociment sont couvertes de tuiles mécaniques. Un épi de faîtage en terre cuite en garnissait autrefois la couverture. Ces maisons individuelles sont aujourd’hui très transformées. Leurs parcelles étaient plus grandes aux environs de 900 à 1000 m 2 . Le terrain clôturé a permis l’aménagement d’un jardin. Les élévations actuelles ne correspondent plus au modèle standard des origines. La plupart des maisons ont été personnalisées par des décors variés, et des annexes multiples sont venues se greffer à la construction initiale.