Cet ensemble constitue manifestement une oeuvre majeure sur le territoire communal. Il s’agit du seul manoir répertorié. Deux campagnes de construction sont probables pour le logis des 16e et 17e siècles. Une étude supplémentaire serait à mener. Le logis manorial a pu être transformé en logis de retenue au 17e siècle ou au 18e siècle. Le logement du métayer étant adjacent à celui du maître des lieux, qui devait se réserver la partie orientale avec étage de chambres.Dans son ouvrage sur le Département d’Ille-et-Vilaine, Paul Banéat mentionne un logis manorial avec une petite tourelle ronde en encorbellement. Celui-ci, nous dit-il, était la propriété en 1790 de M. Guery de Sénac et est affermé, à cette période à François Tourtelier. Lors du réaménagement du manoir en ferme, un appentis à usage de cellier s’est greffé à l’arrière du logis.
- inventaire préliminaire, Pont-Péan
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Bruz
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Commune
Pont-Péan
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Lieu-dit
le Pavillon
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Dénominationsmanoir
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Parties constituantes non étudiéespuits, four à pain, vivier, grange, écurie
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Période(s)
- Principale : 16e siècle , (incertitude)
- Principale : 17e siècle
- Secondaire : 19e siècle
Orientation sud-est. Organisation à plusieurs corps de bâtiments encadrant une cour carrée. Le corps de logis est orienté au sud. Il est composé d´un corps principal rectangulaire à étage avec une aile en retour d´équerre à l´angle nord-est. Une tourelle en encorbellement contient un lieu d'aisance. Deux campagnes de construction peuvent se lire, la partie est étant plus ancienne que la partie ouest, comme en témoigne le collage du gros oeuvre intérieur. Le rez-de-chaussée a subit quelques modifications, se lisent encore, trois pièces à feu en rez-de-chaussée. De l´ouest vers l´est, une première pièce à feu qui a été entièrement reprise au début du 20e siècle, elle communique avec une deuxième pièce à feu qui possédait également autrefois une distribution indépendante (porte murée actuellement). Un couloir avec escalier rampe sur rampe distribue la troisième pièce a feu, la salle, qui est la seule à ne pas posséder de distribution indépendante. Cette pièce orientale mène à la pièce arrière (non vue). L'étage semble avoir été partagé entre un espace habitable à l'est et un espace de stockage à l'ouest. Les parties agricoles sont également imposantes et ferment la cour. Elles sont construites en bauge, tandis que le logis est majoritairement bâti en moellons. Sur le cadastre de 1812, le jardin est en partie clôturée par un vivier.
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Murs
- schiste
- terre
- calcaire
- enduit
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Toitsardoise
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État de conservationétat moyen
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général d'Ille-et-Vilaine
- (c) Conseil général d'Ille-et-Vilaine
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929, t.4, p.374-382.
Photographe à l'Inventaire