Dossier d’œuvre architecture IA35049203 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier
Écart de la Vilaune Martin, la Vilaune Martin (La Chapelle-Saint-Aubert)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Saint-Aubin-du-Cormier
  • Commune La Chapelle-Saint-Aubert
  • Lieu-dit la Vilaune Martin

Le hameau est implanté le long de l'ancienne voie antique dite chemin Chasles, côté sud de la voie. Il regroupe de part et d'autre d'une maison de type manoir, quatre alignements de logis. L'ensemble, ayant subi quelques remaniements et adjonctions modernes, date du 17e siècle et du 18e siècle. La belle maison fait l'objet d'un dossier individuel. Pour le reste, une maison plus modeste dans ses dimensions mais bien conservée fait également partie du type des maisons à étage. Elle est de plan carré. Les baies qui ajourent sa façade sud présentent les mêmes caractères que celles du manoir. Les habitations des alignements, aux plans très allongés, ont aussi un étage ; celui-ci est exclusivement réservé à l'usage de grenier. Elles sont souvent remaniées mais il reste parfois d'anciennes ouvertures intéressantes. Alignés sur un axe est-ouest, ces logements modestes ont les façades principales au sud. Chacune d'elles de 10 mètres de long était divisée en 2 parties à peu près égales, la seconde formant soit une étable, soit un autre logis. Les bâtiments ont souvent été remaniés au cours du 19e siècle, comme le montre une maison située au nord-est construite au 17e siècle et fortement remaniée à cette époque et qui porte la date de ces modifications : 1845.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Dates
    • 1845, porte la date

La maison, qui comporte une pièce de logis à chaque niveau, est la seule partie conservée d'un alignement par ailleurs remanié. En effet, le bâtiment mitoyen est un ancien logis transformé en étable par la suite et très fortement remanié. La pièce du rez-du-chaussée avait un vaisselier sur le mur gouttereau nord. Les ouvertures, très soignées, sont moulurées en cavet. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte en plein cintre à double rouleau. Les fenêtres sont rectangulaires, l'une à linteau orné d'une accolade incisée, et l'autre à appui saillant : seule la première avait encore des grilles en 1969. Les ouvertures actuelles de l'étage sont des créations récentes. L'alignement situé au nord-est du hameau se composait de quatre logis. Le logis le plus à l'est était le moins remanié mais il a disparu, sa porte en plein cintre était chanfreinée. Le rez-de-chaussée est occupé par des logis et des étables, l'étage par les greniers. Cet alignement était autrefois couvert de différents matériaux, en 1969 on apercevait encore des tuiles plates, des essentes en châtaigniers et des ardoises. Un autre alignement, celui-ci situé le plus à l'ouest, est également intéressant. Il comportait trois logements mais l'ensemble a été remanié. Deux ouvertures anciennes sont toutefois conservées, toutes deux moulurées en cavet : une porte en arc surhaussé, au centre, et une fenêtre rectangulaire à grilles, à gauche. Enfin, une maison au nord-est termine l'écart, celle-ci fut complètement remaniée au cours des années et notamment au 19e siècle. Les baies agrandies ont vu les linteaux de pierre remplacés par d'autres en bois. Cependant cette construction s'inscrit dans l'architecture du 17e siècle, semblable à celle des maisons voisines, en effet seuls demeurent visibles ces trois témoignages : une porte jadis en plein cintre dont les claveaux de l'arc ont disparu pour être remplacés par un linteau de bois, la cheminée dans la salle de séjour présente sous son linteau de bois, deux piédroits dans le mur, dont celui de gauche en plus de motifs souvent rencontrés aux environs, porte à mi-hauteur une croix sculptée en haut relief, à l'extérieur, à gauche de l'ancienne porte en plein cintre est une petite fenêtre à grille typique, sur le linteau duquel est inscrit l'année 1845. Les matériaux employés dans cet écart sont le granite et le schiste utilisés en appareil irrégulier.

  • Murs
    • granite
    • schiste
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic éditions 2000, 2 tomes, (Le patrimoine des communes de France).

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011