Le hameau forme un ensemble harmonieux entre le paysage rural et l'habitat grâce à la situation des bâtiments, leurs plans, leur volume et l'utilisation des matériaux traditionnels de construction. L'habitat date des 16e, 17e et 18e siècles. Il comportait deux maisons à étage isolées (l'une d'elle n'existe plus aujourd'hui), deux alignements où sont accolés par deux des logis plus bas et plus modestes, et une maison élémentaire. Les deux maisons citées sont de riches constructions à un étage construites sur plan rectangulaire relativement allongé. Elles sont ajourées sur les deux façades et présentent la même distribution : une pièce de logis au-dessus de celle du rez-de-chaussée et un grenier au-dessus du cellier ou de l'étable. La souche de cheminée marque sur le toit l'emplacement du logis. La première de type manoir-ferme fait l'objet d'un dossier individuel, la seconde maison a malheureusement disparu. Elle portait la plus ancienne inscription relevée dans la commune : ICH 1584. Les alignements, aux plans très allongés, ont une hauteur moindre ; les bâtiments qui les composent possèdent cependant un étage dans le comble. Très remaniés, ils présentent actuellement peu d'intérêt, excepté un alignement de deux logis composé pour la partie gauche d'une étable surmontée d'une pièce de logis (la superposition est due à la déclivité du terrain, l'accès est de plein pied en façade nord) et le logis ouest est surmonté d'un grenier. Sa porte en plein cintre, à double rouleau et écusson aveugle sur clef de voûte, a été transformée en fenêtre.
- inventaire topographique, Communauté de communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Fougères - Saint-Aubin-du-Cormier
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Commune
La Chapelle-Saint-Aubert
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Lieu-dit
Gelle
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Dénominationsécart
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Période(s)
- Principale : 4e quart 16e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
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Dates
- 1584, porte la date
La maison datée 1584 est connu par des photographies de 1968. En façade sud, sa porte donnait accès à la pièce de logis éclairée, à droite, par une fenêtre à grille. Les deux baies étaient chanfreinées. Une petite ouverture à gauche éclairait le cellier. L'inscription était gravée en creux sur le linteau de la porte nord du logis. Cette façade conservait au rez-de-chaussée ses deux portes anciennes chanfreinées. La plus grande, datée 1584, est celle de la pièce de logis. Cette maison était couverte en essentes et élevée en appareil irrégulier de schiste. L'alignement le plus au sud de l'écart comportait jadis deux logis distincts séparés par une étable. Une cheminée ancienne subsistait encore en 1968, il s'agissait d'une belle construction en granite dont le piédroit du montant gauche présente une figure humaine réaliste, celui de droite sous un même volume ne présente qu'une face anthropomorphe. La maison la plus à l'ouest de ce village comportait en 1833 trois logements, deux au rez-de-chaussée modernisés en 1932, et le troisième à l'étage au-dessus de l'ancienne étable. Le plan d'ensemble est rectangulaire et accosté de deux hangars modernes à l'ouest. Cette maison conserve une belle porte en plein cintre à double rouleau, avec écu aveugle sur le claveau de l'arc supérieur.
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Murs
- schiste
- granite
- moellon
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Toitsardoise
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
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Photographe à l'Inventaire