• inventaire topographique, Communauté de communes d'Antrain
Les maisons et fermes de la commune de Bazouges-la-Pérouse

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Pays de Fougères
  • Adresse
    • Commune : Bazouges-la-Pérouse

En campagne, l'habitat est de type dispersé avec une majorité d'écarts de 3 ou 4 fermes, cependant dans cette commune l'habitat est particulièrement dense, c'est-à-dire qu'on y trouve un nombre conséquent de très gros hameaux regroupant plus d'une dizaine de bâtiments : la Démonais, Cucé, la Cudelais, Grand Bois, les Loges, le Gros Chêne, la Berrangerais...

On trouve deux types de composition de l'habitat : en alignement de plusieurs unités ou indépendant. Quand il est indépendant, le logis se compose d'une pièce unique à vivre sans étage et un grenier dans le comble ; ou bien d'une pièce d'habitation à l'étage le rez-de-chaussée étant un cellier ou une étable, à ce type est associé un escalier extérieur plaqué en façade (exemples aux Loges ou a Montigné). On trouve également des maisons à étage avec deux niveaux d'habitation : salle au rez-de-chaussée, chambre à l'étage. Les deux pièces ont une cheminée, elles sont soit superposées sur le même pignon soit alternées sur les deux pignons. Il s'agit pour ce cas d'un parti massé. On rencontre également des maisons au parti allongé, c'est-à-dire que le rez-de-chaussée est occupé de plusieurs pièces : logis, étable, cellier avec un grenier dans le comble ou bien avec étage habitable.

Dans les maisons rurales, la composition de l'élévation est avant tout fonctionnelle ; elle est commandée par la nature de la pièce qu'éclaire la baie : une fenêtre éclaire une pièce d'habitation, une gerbière ouvre sur un grenier, un jour éclaire une pièce d'usage agricole (étable ou cellier). Dans la maison urbaine, le souci d'une composition esthétique, même rudimentaire, est plus évident : composition en travées, symétrie, présence d'un bandeau marquant les niveaux, sont fréquents.

La maison rurale est ouverte principalement en façade antérieure, du fait de l'orientation au sud très dominante. Les pignons sont exceptionnellement ajourés (une fenêtre à l'étage plus souvent qu'au rez-de-chaussée) ; on notera la présence fréquente d'une porte en façade nord quand la maison est implantée au sud d'un chemin ou d'une route.

On trouve dans la commune une abondance de portes en plein cintre à deux rouleaux de claveaux, nombreux exemples de portes jumelées, l'une plus petite que l'autre. Les fenêtres sont rectangulaires, on a quelques exemples d'arcs segmentaires. Les baies du 19e siècle sont souvent appareillées de façon régulière, principalement dans les maisons de bourg.

De façon générale, les différentes pièces du rez-de-chaussée ont un accès direct en façade antérieure, surtout lorsque ces pièces ont des destinations différentes (logis, étables, celliers). Les maisons à seul usage d'habitation ont le plus souvent une unique porte d'entrée.

Les constructions en pierre (granite et schiste) sont très dominantes, le pan de bois et la terre n'étaient utilisés que de façon ponctuelle. Le schiste n'est jamais utilisé comme élément porteur, linteaux et encadrements de baies étant toujours en granite, sauf quand il est remplacé par le bois, dans les constructions modestes et tardives. La façade antérieure des maisons est souvent de construction plus soignée, aussi dans les zones de constructions mixtes granite-schiste, il arrive que cette façade soit en granite, alors que les autres murs sont en schiste ; dans ce cas le granite apparaît comme matériau noble. Les constructions sont en moellon, le grand appareil est réservé aux encadrements de baies, aux cheminées et souches de cheminée, éventuellement corniche, rampants découverts, chaînages d'angle. On trouve quelques exemples de construction en grand appareil de granite, parfois sur la seule façade antérieure (Montigné, le Bois Robert, la Barre). Le pan de bois est exceptionnellement utilisé pour construire des maisons. Dans le cas de la maison rue de l’Église, il s'agit d'une construction mixte pan de bois-pierre. Les dépendances en pan de bois sont moins rares.

Le matériau principal des couvertures est l'ardoise, cependant autrefois certaines toitures étaient couvertes en chaume.

Chronogrammes : 1524, 1531, 1572, 1590, 1601, 1615, 1624, 1635, 1641, 1644, 1650, 1654, 1655, 1665, 1666, 1668, 1670, 1683, 1685, 1690, 1692, 1696, 1699, 1702, 1707, 1710, 1711, 1718, 1719, 1721, 1723, 1725, 1726, 1727, 1734, 1735, 1737, 1739, 1744, 1746, 1747, 1748, 1751, 1752, 1753, 1757, 1760, 1761, 1763, 1766, 1767, 1769, 1770, 1771, 1773, 1774, 1775, 1776, 1778, 1779, 1780, 1781, 1783, 1784, 1785, 1786, 1787, 1788, 1789, 1790, 1791, 1793, 1794, 1796, 1797, 1798, 1799, 1800, 1802, 1803, 1805, 1806, 1810, 1813, 1816, 1817, 1818, 1820, 1821, 1822, 1824, 1825, 1826, 1827, 1828, 1833, 1840, 1841, 1861, 1886, 1897.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
  • Toits
    ardoise, chaume
  • Murs
    • schiste
    • granite
    • terre
    • bois pan de bois
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 747
    • repérés 1 051
    • étudiés 68

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 1977