La deuxième moitié du 19e et le début du 20e siècles marquent la phase de construction la plus importante sur tout le territoire communal de Le Loroux . Ce phénomène se retrouve sur beaucoup de communes situées à la périphérie de Fougères. L’évolution des techniques agricoles et des normes sanitaires au 19e siècle amènent une séparation entre l’habitation et les dépendances. De ce fait, les surfaces bâties de l’exploitation ont évolué suivant les nouveaux besoins.
Cette époque se distingue par un renouvellement des corps de fermes et une multiplication des dépendances agricoles. Des unités d’habitations ou des communs sont souvent rajoutés à l’ancien enclos familial. Ces constructions possèdent des caractéristiques architecturales proches les unes des autres, à savoir l’emploi de moellon de granite et de schiste pour la maçonnerie et de pierre de taille de granite pour les chaînages d’angles et les encadrements de baies. L’usage de la brique se retrouve également sur de nombreuses fermes datant de cette période notamment au niveau des ouvertures.
La symétrie dans les percements de façade devient un principe constructif lui aussi largement répandu tout comme l’ordonnancement des façades avec une organisation des baies en travées. Une niche à statue rappelant le culte marial est souvent aménagé sur la façade. Beaucoup porte la date de leur construction sur un linteau de la façade.
Il existe donc de nombreuses fermes sur la commune construites à cette époque notamment aux Forges, aux Mont Romain, à l'Épinay Huard, à la Serrouère, à la Cressonnière, aux Vaux et au Mesnil.