Beaucoup des constructions observées sur la commune comptent des pierres de remploi. Cette pratique courante et très ancienne consiste à intégrer à des constructions neuves des pierres récupérées sur d’anciens bâtiments. L’utilisation d’un matériau déjà taillé permet de réduire le coût de la construction et offre dans bien des cas des solutions décoratives. Les éléments sculptés proviennent souvent de manoirs ou de constructions soignées que leur ruine ou leur abandon ont transformés en carrières de pierre. A la Chapelle-Janson, le phénomène est particulièrement marqué au 19e siècle. Les plus beaux exemples observés sur la commune sont mentionnés ci-dessous.
- La Cour à l’Eau : inscription indéchiffrable, encadrement de porte mouluré dont le linteau porte l’inscription « DE.PAVE 1601 » accompagnée d’un calice et d’une patène ; pierres sculptées : 2 visages, personnage en pied, 2 personnages dont l’un à cheval. Une représentation du Christ entre deux anges dont on fournit un cliché pris lors d’une enquête précédente semble avoir disparu ou n’est plus visible.
- La Lande Jouvel (ferme 1) : écu surmonté d’un cœur, date portée (1603)
- La Lande Jouvel (ferme 2) : piédroits moulurés de portes jumelées
- Ducé : inscription : IHSMA 1626
- La Ruelle : porte ornée dans sa partie supérieure d'une accolade et d'un coeur qu'encadrent deux fleurs de lys. Le linteau est surmonté d'un visage.
- une petite maison située à proximité du village de la Templerie sur la route reliant Fougères à Ernée (N12) présente de belles pierres de granite taillé (encadrements de fenêtres et porte) récemment remployées (1985). Certaines de ces pierres pourraient provenir du manoir de la Crevière qui était situé non loin.
- La Caronnière : porte en plein cintre à deux rangées de claveaux et fenêtre à grille rentrante.