• inventaire topographique, Miniac-sous-Bécherel
Alignement de maisons et fermes de la Mare
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rennes Métropole - Bécherel
  • Commune Miniac-sous-Bécherel
  • Lieu-dit La Mare

Situé à l’ouest du bourg et isolé, cet alignement de maisons date du 4e quart du 17e siècle comme l’atteste la date 1683 portée sur le linteau de la fenêtre du logis ouest. Au 19e siècle, plusieurs propriétaires habitent l’alignement de maisons et fermes de La Mare (d’est en ouest) : Pierre Martin, laboureur ; Julien Sevin marchand à Saint-Lien en Cardroc ; Joseph Dugué laboureur à la Feuvrais ; Julien Comereu, laboureur à l’Épine Daussée. À noter que de 1895 à 1910 Pierre Buan, docteur médecin à Bécherel et propriétaire de Montifault, détient le logis ouest.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle
  • Dates
    • 1683, porte la date

Bâti sur un plan allongé, cet alignement de maisons et fermes du 17e siècle comporte quatre logis.

Le logis le plus à l’est se compose d’un rez-de-chaussée et d’un étage partiellement sous combles. Construite en moellons de granite et de grès, la façade principale, orientée sud, est percée par quatre ouvertures : deux en rez-de-chaussée (une porte à linteau droit et une fenêtre à linteau droit mouluré, avec accolade, et dotée d’une grille ; deux à l’étage (lucarnes à la capucine). La couverture est en ardoises fixées aux clous ; l’étanchéité du faîtage est assurée par des tuiles faîtières maçonnées à la chaux. Aucune souche de cheminée.

Le logis central est se compose d’un rez-de-chaussée, d’un étage et d’un étage sous combles. Construite en moellons de granite et de grès, la façade principale, orientée sud, est percée par huit ouvertures : quatre en rez-de-chaussée (deux portes plein cintre moulurées et deux fenêtres dotées de grille sous linteau droit, dont l’un est mouluré, avec accolade ; quatre à l’étage dont une gerbière plein cintre chanfreinée et une petite fenêtre dotée d’une grille en saillie. L’arase des murs est constituée de corbelets moulurés supportant corniche, tous deux en pierre. La couverture est en ardoises fixées aux crochets, à noter la présence d’un coyau et de deux châssis de toit ; l’étanchéité du faîtage est assurée par des tuiles faîtières maçonnées à la chaux. Le pignon est soutient une souche de cheminée en pierres maçonnées.

Le logis central ouest se compose d’un rez-de-chaussée, d’un étage partiellement sous combles. Construite en moellons de granite, la façade principale, orientée sud, est percée par six ouvertures : trois en rez-de-chaussée (deux portes vitrées à linteau droit et un petite fenêtre dotée d’une grille à fers plats ; trois à l’étage (deux lucarnes à la capucine et une petite fenêtre). L’arase des murs est constituée de corbelets en bois mouluré supportant cache-moineau. La couverture est en ardoises fixées aux crochets, à noter la présence d’un coyau ; l’étanchéité du faîtage est assurée par des tuiles faîtières maçonnées à la chaux. Aucune souche de cheminée.

Le logis le plus à l’ouest se compose d’un rez-de-chaussée et d’un étage. Construite en moellons de granite, la façade principale, orientée sud, est percée par quatre ouvertures : deux en rez-de- chaussée (une porte à linteau droit et une fenêtre à linteau droit gravé - inscription difficilement déchiffrable - et dotée d’une grille à fers plats décorés) ; deux à l’étage (une gerbière et une petite fenêtre dotée d’une grille). L’arase des murs est constituée de corbelets moulurés supportant corniche, tous deux en pierre. La couverture est en ardoises fixées aux clous, à noter la présence d’un coyau ; l’étanchéité du faîtage est assurée par des tuiles faîtières maçonnées à la chaux. Le pignon ouest soutient une souche de cheminée en pierres maçonnées.

Le pignon ouest est en moellons de granite, recouverts de lierre ; la partie sous combles semble être en bauge. La façade postérieure, majoritairement en moellons de granite, compte cinq ouvertures (une porte en rez-de-chaussée, trois lucarnes à la capucine et une petite fenêtre). L’ensemble est couvert en ardoises. Deux conduits de cheminée couverts en ardoises ont été construits plus récemment sur les versants nord. Un appentis s’appuie contre cette façade.

À noter la présence de grandes dépendances, d’un four à pain et d’un puits.

Cet alignement de maisons du 17e siècle présente un état de conservation moyen. Malgré quelques remaniements (modification d’ouvertures, suppression de souches de cheminée), l’ensemble conserve des éléments architecturaux extérieurs comme intérieurs intéressants (baies plein cintre moulurées, corbelets et grilles ouvragés, cheminées et vaisseliers). Les deux logis principaux ont fait l’objet de restaurations récentes.

Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2016