Bâti sur un plan allongé, cette maison se compose d’un rez-de-chaussée, d’un étage et d’un étage sous combles. Construite en moyen appareille de granite, la façade principale, orientée sud, est percée par quatorze ouvertures : neuf en rez-de-chaussée dont deux portes plein cintre à double rouleaux en calcaire du Quiou chanfreiné, deux portes à linteau droit chanfreiné, d’une petite fenêtre, à l’encadrement en calcaire du Quiou chanfreiné, dotée d’une grille et d’un jour ; cinq à l’étage dont deux gerbières et d’un jour. L’arase des murs est constituée de corbelets en bois mouluré supportant cache-moineaux. La couverture est en ardoises fixées aux crochets ; l’étanchéité du faîtage est assurée par des tuiles faîtières maçonnées à la chaux. La pente de toit prononcée et la présence de coyaux témoignent d’une couverture antérieure en chaume. L’unique souche de cheminée subsistante indique l’emplacement d’un mur de refend. Le pignon est donnant sur rue est percé d’une porte en rez-de-chaussée et d’une fenêtre à l’étage ; leur encadrement sont en bois. Le pignon ouest est aveugle. Des latrines hors-œuvre sont visibles en façade postérieure. À noter également la présence de trois jours.

Cette maison semble être dans un bon état de conservation. Toutefois le déversement prononcé des façades est préoccupant ; plusieurs tirants métalliques ont été installés pour stabiliser l’ensemble.

Cette bâtisse fait partie des maisons les plus anciennes du bourg. La présence de cheminées à l’étage et d’une gerbière sculptée dénote d’une certaine richesse du propriétaire.