L'orangerie qui ne figure pas sur le cadastre de 1832, a dû être construite postérieurement au château, probablement autour du milieu du 19esiècle. Elle aurait été modifiée dans la seconde moitié du 19e siècle, époque à laquelle ses grandes et hautes baies en plein cintre furent réduites par un appareil de briques et que son élévation fut recoupée par la création d'un étage en entresol. Elle fut de nouveau agrandie après la destruction du château afin de devenir pleinement un bâtiment résidentiel, les blocs de granit du château détruit ont été réutilisés afin de construire un escalier.
- inventaire topographique, Laillé
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rennes Métropole
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Commune
Laillé
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Lieu-dit
(le) Château
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Dénominationsorangerie
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Secondaire : 2e moitié 19e siècle, 2e quart 20e siècle
La façade principale de l'orangerie du château est orientée au sud afin de bénéficier au maximum de la chaleur du soleil. Le bâtiment est cantonné de deux pavillons d'angle qui possèdent chacun un fronton triangulaire caractéristique de l'architecture néo-classique. Ces pavillons permettent de donner de la monumentalité à ce bâtiment d'exception.
La façade sud est composée de cinq travées ouvertes par une baie en plein-cintre en pierre de taille. Actuellement, chaque baie comprend deux niveaux d'élévation.A la fin du 19e siècle ces baies ont été bouchées par un appareil de brique en créant deux ouvertures.
La travée centrale bénéficie d'un traitement décoratif particulier entourant la porte de pierre de taille en tufeau en alternance avec la brique.
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Murs
- schiste moellon enduit
- grès moellon enduit
- brique
- granite
- tufeau
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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État de conservationremanié
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
- (c) Rennes Métropole
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