A partir de 1676, Quéven devient le nouveau centre religieux de la paroisse au détriment de Bihoué. Une église paroissiale et un cimetière sont construits autour desquels le village se structure. Sur le cadastre napoléonien de 1814, le bâtiment qui abrite l' actuelle école saint Joseph est figuré ainsi que la chapelle Saint-Eloi, aujourd' hui disparue, au sud de l' aglomération. La grande route de Lorient à Quimperlé traverse déjà le village mais les premières maisons n' apparaissent le long de cet axe de communication que dans les années 1860 (plan). A la fin du 19e et au début du 20e siècles, les photographies témoignent d' une nette évolution du village. Certaines maisons sont reconstruites sur la place de l' église. Celle-ci est réédifiée en 1901 et le cimetière est déplacé au nord, dès 1870, à l' entrée de l' agglomération. La grande route de Lorient est alors structurée par un bâti dense. La voie ferrée de Lorient à Quimperlé traverse le territoire de Quéven depuis 1863 en passant près du village . Après les destructions causées par la Seconde Guerre mondiale, il est entièrement reconstruit sur un schéma urbain identique au précédent : autour de la place de l' église et le long de la route de Lorient rebaptisée rue Jean Jaurès. La comparaison entre cadastres ancien et actuel offre une étonnante similitude. Les rues adjacentes à la rue Jean Jaurès sont déjà tracées en 1814 : rue du docteur Dieny, rue Emile Le Molgat, rue Julien Moëllo, rue Léo Lagrange, rue du Professeur Lote et la rue de Kerdual. Dans les années 1960, le village s' étend au nord et à l' est de ce noyau initial, sous l' attraction de Lorient. Huit maisons ou fermes ont été repérées.