Laigue signale à la réformation de 1427 le manoir de Kersparlec, ainsi que les métairies des manoirs de Talvern, à Jean Thomelin, Kervéno, à Silvestre de Kerveno, et Kerjegu à Jean du Pou. En 1447, l'enquête sur les exempts du fouage signale, outre les quatre précités, le manoir de Botbéren, ainsi que la famille Maillart, propriétaire du manoir de la Boulaye. En 1513, s'ajoute le manoir de Keraron et le lieu de Kerascouet, annoblis depuis 60 ans. On trouve en outre le lieu de Kerdaniel dont on ne sait s'il est noble, mais ne paye pas fouage. A la réformation de 1513 sont cités Kerveno, la Boulaye, Kerascouet, Talvern, Kerdaniel, Keraron. Aucun manoir ne subsiste aujourd'hui sur la commune. Le dernier à avoir disparu semble Kerascouët Bras, dont subsiste la métairie, Kerascouët Bihan (voir ce dossier). On voyait cependant encore avant le remembrement, les fossés de la puissante seigneurie de Kerveno, dont les armes figurent sur les chapelles de Saint-Nicodème et Saint-Nicolas-des-Eaux. Le cadastre ancien montre le tracé d'un grand logis en équerre, accompagné de communs subsistant, aujourd'hui disparus, inclus dans un quadrilatère fossoyé. D'autres édifices dépendant des seigneuries ont en partie subsisté : ce sont les moulins de la Boulaye, de Kerjégu, de Kerascouet, souvent très remaniés (voir ces dossiers). On citera encore la métairie de Kerjégu, en ruines.