• inventaire topographique, ville de Vannes
Villa la Créole, 18 ter rue Albert 1er (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse 28 ter rue Albert 1er , rue Victor Basch
  • Cadastre 1980 BT 235
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    La Créole
  • Parties constituantes non étudiées
    enclos, jardin, garage

Construite en 1929 sur le terrain redécoupé de la maison n° 28, parcelle 233, cette maison est bâtie par un propriétaire dont la belle-fille, créole, explicite peut-être le programme original de cette maison à loggia, unicum à Vannes. L'entreprise Le Gohlès est le constructeur de cette maison dont l'architecte est inconnu. Sur le plan d'alignement de la rue Victor Basch, datant de 1922, le terrain non construit appartient à un nommé Le Luherne, comme le terrain de l'autre côté de la rue V. Basch.

En rupture avec le bâti, cette maison originale montre une variante du type ternaire, double en profondeur, avec loggia sur laquelle donne une pièce en rez-de-chaussée et la porte d'entrée, contrairement aux autres exemples de maisons à loggia vannetaises qui abritent seulement la porte d'entrée. La travée axiale est en ressaut sur les deux façades, et correspond en élévation postérieure à l'escalier. L'architecte a privilégié la façade sur la rue Albert Ier au détriment de l'orientation sud qui donne sur la rue V. Basch. La maison est implantée sur une parcelle d'angle, en retrait de la rue sur un jardin environnant.

  • Murs
    • granite
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente, cage ouverte
  • Typologies
    parcelle d'angle ; en retrait de la rue ; bâti isolé ; jardin environnant ; maison type ternaire, variante ; plan double en profondeur
  • Statut de la propriété
    propriété privée

La sélection est faite pour le caractère original de cette maison en rupture avec le reste des constructions du quartier. On remarquera cependant que l'entrepreneur Le Gohlès dont l'activité se situe essentiellment entre les deux guerres utilise des traits architecturaux récurrents que l'on retrouve dans cette maison : pignons découverts à crossettes moulurées en ciment, ouvertures en plein cintre, loggia pour la porte d'entrée.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000