• inventaire topographique, ville de Vannes
Manoir de Kerbourbon (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Lieu-dit Kerbourbon
  • Cadastre 1809 E3  ; 1844 E3 220, 224, 216, 215

L'existence du manoir de Kerbourbon est attestée au milieu du 16e siècle : il appartient en 1556 à Jean Le Meilleur. Son fils également dénommé Jean le conserve jusqu'en 1600, date à laquelle il revient à Jeanne Le Meilleur, épouse de Jean Chédanne, avocat au présidial. Les bâtiments de la ferme fermant la cour du manoir à l'est semblent remonter à la 2e moitié du 16e siècle : la date sur la lucarne nord de l'alignement n'a pas été lue. Le logis du manoir remonte à la fin du 17e ou au début du 18e siècle. Il a été remanié à la fin du 20e siècle : la porte charretière de l'enclos a été incluse dans la façade nord, à la place d'une fenêtre. Le logis s'accompagne à l'ouest d'une partie sans étage dénommée cuisine dans l'aveu de 1679, remaniée au 19e siècle. Au nord de l'enclos, la maison du 'jardinier' a été construite au milieu du 17e siècle : elle est mentionnée dans l'aveu de 1679 comme écurie ; elle est aujourd'hui en ruines. Le plan cadastral de 1844 ne montre pas de différence avec le plan actuel, à l'exception de la saline et de son réservoir figurés au nord-ouest : ils existaient encore sur le plan de la reconstruction dressé en 1952. A la fin du 19e siècle, Le Méné mentionne la chapelle de Kerbourbon qui a disparu.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 16e siècle
    • Principale : 18e siècle

Les bâtiments se développent autour de la cour enclose. Le logis au sud de la cour développe sa façade à un étage carré à trois travées incomplètes vers le nord : au rez-de-chaussée, l'ouverture Est est aujourd'hui remplacée par une porte charretière en plein cintre. L'intérieur n'a pas été vu. L'est de la cour est occupé par la ferme dont la façade regarde vers l'est hors de l'enclos et qui ne possède pas d'ouvertures sur la cour. Le plan en alignement montre un logis-étable au centre complété d'une seconde pièce habitable au nord, peut-être une chambre. Au sud, l'alignement se prolonge par une dépendance. Les pignons découverts suivent la pente du toit brisée par de forts coyaux. A l'ouest de la cour, une porte en plein cintre ménagée dans l'enclos conduisait au jardin lui-même enclos. Au nord de la cour, la maison du jardinier, en rez-de-chaussée avec comble à surcroît ouvert d'une lucarne et d'une gerbière à fronton semi-circulaire en pierre de taille se compose d'un logis à pièce unique à l'est et d'une étable ou écurie à l'ouest.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    comble à surcroît, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
  • Escaliers
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    lucarne

Documents d'archives

  • A. D. Morbihan. 36 G 8. Régaire de Vannes. 8 mars 1601. Aveu pour Kerbourbon à Jacques Martin, évêque de Vannes par Jeanne Le Goff, veuve de Jean Chedanne, vivant seigneur de Kerbourbon. 1641. Aveu de Guillaume Chesdanne, fils de Guillaume Chesdanne sieur de Kerbourbon et Perrine Gicquel sa femme, sieur et dame de Kerbourbon demeurant à Saint Goustan à Auray. 1679. Aveu de François Chedanne sieur du Runesto, demeurant en la ville d'Auray en ahut de la Grand-Place vis-à-vis la halle ; sujet de l'évêque à cause de ses héritages dont Kerbourbon.

    Archives départementales du Morbihan : 36 G 8

Bibliographie

  • THOMAS-LACROIX, Pierre. Le vieux Vannes. Malestroit, presses de l'Oust, 2e édition, 1975.

    p. 120-121, 138

Documents figurés

  • A. D. Morbihan 3P593. Plan cadastral 1844 : plan d'assemblage et plan des sections.Graff (géomètre) ; Herviant (géomètre) ; Tanguy (géomètre).

    Archives départementales du Morbihan : 3P593
  • A. D. Morbihan. 3 Fi 262. Album Thomas-Lacroix.

    Archives départementales du Morbihan : 3 FI 262
  • A. M. Vannes. 21 Fi. Plan cadastral 1807-1809. Tableau d'assemblage de la commune et plan par sections. Delavau (ingénieur) ; Dreuslin (géomètre). Plan aquarellé, 99,5 x 67,41 cm.

    Archives municipales de Vannes : 21 FI

Annexes

  • Aveux
  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 2000
Articulation des dossiers