Etablie le long des rives du port par l'intermédiaire de la rue Basse de Calmont, cette maison édifiée au début du 18e siècle, vers 1710 par le négociant Joseph Rozé, sur une parcelle en profondeur d'origine médiévale a été fortement remaniée au 20e siècle. Le plan cadastral de 1844 montre son jardin à l'est, enclos de murs.
Dossier d’œuvre architecture IA56003376
| Réalisé par
Herbaut Claudie
(Contributeur)
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Herbaut Claudie
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- inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
Maison, 9 rue Le Dressay (Vannes)
Œuvre repérée
Auteur
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Toscer CatherineToscer CatherineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Vannes
-
Commune
Vannes
-
Adresse
9 rue Le Dressay
-
Cadastre
1809
I4 1566, 1567 ;
1844
K6 1105, 1101 ;
1980
BY
24
-
Dénominationsmaison
-
Parties constituantes non étudiéescour, jardin, cellier, resserre
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 18e siècle
- Secondaire : 20e siècle
-
Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribution par source
Maison à plan en profondeur avec un corps postérieur sur cour relié par une galerie sur cellier à pan de bois aujourd'hui ouverte, autrefois en torchis. Le corps sur rue à deux étages carrés est distribué par un escalier en bois à balustres ronds, droit du rez-de-chaussée au 1er étage, à retours sans jour au dessus, dont un des paliers est constitué d'un caillebotis, servant à donner du jour aux étages inférieurs. Ce caillebotis lie la maison à l'activité maritime. La façade a été ré-enduite dans la deuxième moitié du 20e siècle, soulignant les encadrements sans doute à l'origine en calcaire, comme la corniche.
-
Murs
- granite moellon enduit
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Toitsardoise
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Étages2 étages carrés, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans brisés
- appentis
- pignon couvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionsecteur sauvegardé
A partir des années 1690-1700, on constate à Vannes le développement d'une société liée au commerce maritime personnifiée par la catégorie négociante. Ce groupe social va afficher sa réussite par l'édification de grandes demeures où maison de commerce et maison familiale ne font qu'un. Cette maison illustre les caractéristiques de la construction portuaire de cette époque : l'héritage des modèles parisiens du siècle précédent avec le rôle de l'escalier et pour certains la reconstruction à neuf sur des parcelles anciennes, sans agrandissement.
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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Archives départementales du Morbihan : 35 G 85
A. D. Morbihan 35 G 85. 28 Août 1741 : Contrat de vente de la maison fait par le Sr Vincent François Rozé employé dans les fermes du roy demeurant au village de Kervoyal Paroisse d´Ambon.
Bibliographie
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DANIELO, Julien. Les ports d'Auray et de Vannes aux 17e siècle et 18e siècle : ville, architecture et identité portuaire sous l'Ancien Régime. Thèse de doctorat. Université de Haute-Bretagne, Rennes II, 2008.
p. 890-891
Documents figurés
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Archives départementales du Morbihan : 7 Fi
A. M. Vannes. 7Fi. Fonds cartes postales anciennes.
Date(s) d'enquête :
2000;
Date(s) de rédaction :
2000
Toscer Catherine
Toscer Catherine
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