Au 15e siècle, la place Decker n'existe pas : la rencontre des rues du Drézen et du port débouche sur le pont de Ster Gogues qui enjambe un bras de rivière dont l'embouchure forme environ la partie ouest de la place. Sur la partie est, un quai, est édifiée la chapelle Saint-Julien qui sera détruite en 1745. La place est probablement asséchée au début du 17e siècle, lors de travaux d'aménagement du port et avant la construction du couvent des Carmes, fondé en 1627. Une fontaine ou bassin octogonal est alors édifiée en son centre : figuré sur un plan du port de 1745, il disparaît en 1762 lors de travaux de réaménagement du port. Dans la 2e moitié du 18e siècle, l'espace est entièrement planté, ainsi figuré sur le plan d'embellissement de 1787, ainsi que sur un plan du port de 1812 : il s'agissait cependant de nouvelles plantations dessinées par Detaille après en 1762 lors de travaux du. C'est à cette époque (2e moitié du 18e siècle) que sont réédifiées certaines maisons qui bordent le côté nord de la place. Dans l'annuaire du département de 1858, elle est décrite comm " une petite esplanade plantée". Elle a été réaménagée en 1981.
- inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vannes
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Commune
Vannes
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Adresse
place Théodore Decker
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Cadastre
1980
BT non cadastré
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Dénominationsplace
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Parties constituantes non étudiéescouvent, maison, promenade
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Période(s)
- Principale : 15e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
Place au tracé irrégulier correspondant peut-être à une ancienne ligne de rivage. Sa partie est libre, les côtés nord et sud sont construits à l'alignement de la place, tandis qu'à l'ouest, la démolition de l'aile est du cloître a créé un espace ouvert, clos d'un mur bas.
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Statut de la propriétépropriété publique
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Sites de protectionsecteur sauvegardé
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Documents d'archives
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A. M. Vannes. DD 3. Juillet 1762. Continuation des ouvrages du port de Vannes.
Bibliographie
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Annuaire du département du Morbihan pour l'année 1858. Vannes : imprimerie Galles, 1858. 13,5 cm.
p. 283
Périodiques
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FRELAUT, Bertrand. Coup d'oeil sur l'année 1980-1981 et l'action des amis de Vannes. In Bulletin des amis de Vannes, 1981, n°6, p.39-45.
p. 44
Documents figurés
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A. D. Ille-et-Vilaine C704/11. Fonds de l'intendance. Plan du port de Vannes. 2e moitié 18e siècle.
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A. D. Morbihan 1 Fi 120. Plan du port et du nouveau quai, quai Billy, par Le Ray, ingénieur, 1740. Plan aquarellé, 64 x 95 cm, 1740.
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A. D. Morbihan. 53J5. Port de Vannes. Signé de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Riou, daté du 8 octobre 1812. Ce plan, qui semble appartenir à une série de la même époque, illustre les réflexions des Ponts-Chaussées quant aux aménagements à entreprendre dans le port sous le Premier Empire. Il est réalisé deux années après que fut repris, puis définitivement abandonné, le percement de la butte de Kerino commencé par les Etats de Bretagne à la fin de l'Ancien Régime. Deux projets figurent sur le plan. Le premier date du 7 août 1811 et est visé par le préfet le 23 janvier 1812 ; le second date du 8 octobre 1812. Il n'a reçu ni le visa préfectoral ni l'approbation du directeur général des Ponts et Chaussées. Les projets ne sont effectivement pas réalisés sous cette forme. Le projet était ambitieux, puisqu'il envisageait un élargissement de l'ensemble du port. Le quai Billy, (appelé à tort quai Molé sur le plan) en amont de la rive gauche, devait être reculé de quelques mètres. En aval, la Rabine était rognée et la Santière démolie pour donner à cet endroit une largeur de 40 métres. Prévoyant le déplacement des chantiers de construction en aval de la Brulonnière, le projet envisageait une promenade plantée entre ceux-ci et le bas de la butte de Calmont. Mais surtout, il prévoyait - à peu de choses près - le percement de la butte de Kerino là où il sera exécuté en 1820. A une différence fondamentale près : sa largeur. L'ingénieur Riou lui donnait 40 mètres de large. Ainsi le canal aurait il eut la même largeur que celle envisagée pour le port à hauteur de la Santière. On remarquera que les corrections de 1812, en déplaçant légèrement le canal vers l'ouest, réduisaient considérablement les volumes à enlever. Le canal réalisé en 1820 n'a qu'une quinzaine de mètres de largeur.
Contient
- Couvent de Carmes Déchaussés, place Théodore Decker (Vannes)
- Couvent du Père Eternel, puis Maison de la Charité de Saint-Louis, et clinique Saint-Louis, 18 place Théodore Decker ; rue Madame Molé ; avenue du maréchal de Lattre de Tassigny (Vannes)
- Maison, 10 place Théodore Decker, 28 rue du Drézen
- Maison, 12 place Théodore Decker
- Maison, 4 place Théodore Decker (Vannes)
- Maison, 8 place Théodore Decker (Vannes)