Dossier d’œuvre architecture IA56003584 | Réalisé par
  • inventaire topographique, ville de Vannes
Fonderie de Kerino, puis entreprise Ferembal, avenue du maréchal de Lattre de Tassigny (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse avenue du maréchal de Lattre de Tassigny
  • Cadastre 1980 BP 32, 33
  • Dénominations
    fonderie
  • Appellations
    dite de Kerino
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, logement, bureau, entrepôt industriel, hangar industriel

La fonderie de Kerino, fonderie de fer avec four à coke, est créée en 1829 en lien avec le port, en partie sur le lais de mer de Trussac asséché, en partie sur les terres et les bâtiments du manoir de la Santière. En léthargie au milieu du 19e siècle, elle est rachetée par le comte de Virel et Jules Besqueut propriétaires de la fonderie de Trédion avec projet d'une fonderie de seconde fusion. Elle est reconstruite en 1869. Elle emploie 110 personnes en 1874. Rachetée par la famille des Vallières aux Besqueut, elle est reprise en 1910 par Charles Picquot qui accroit la production jusqu'en 1920. Après des difficultés, la société est reprise en 1939 par la société Ferembal qui compte y installer une usine de fabrication de boîtes de conserves. La guerre interrompt ce projet et l'usine devient un simple dépôt de boîtes de conserves de cette société. Une partie des bâtiments, dont les cubilots, est détruite vers 1970 pour construire un ensemble de quatre immeubles. Le reste de l'usine est détruite fin 2002 pour faire place à un ensemble de logements.

Ensemble de bâtiments formé de deux halles parallèles communiquant en moellon et pan de fer et brique enduit, couvertes de ciment amianté, zinc et verre. Une autre halle plus étroite, perpendiculaire aux deux précédentes, forme le bâtiment phare de la fonderie : construite en moellon de granite, sa travée centrale est enduite et s'ouvre d'une haute porte en plein cintre dans laquelle s'inscrit une niche à saint en bois. Le bâtiment sur rue, à usage de bureau au rez-de-chaussée et de logement à l'étage, est en moellon de granite, à élévation ordonnancée avec deux pavillons aux extrémités. Ces derniers possèdent un étage carré et sont couverts d'un toit à croupes, tandis que le corps principal possède un étage de comble situé dans un toit à longs pans brisés. Au sud une dépendance à comble à surcroît construite en moellon de granite possède des ouvertures en brique.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    ardoise, zinc en couverture, verre en couverture, ciment amiante en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • croupe
    • noue
    • pignon couvert
  • Énergies
    • énergie thermique
    • produite sur place
  • État de conservation
    détruit après inventaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • A. D. Morbihan. 5M 229. 31 mars 1870. Demande d'autorisation de Jules Besqueut d'établir une fonderie de 2e fusion dans les jardins de la Santière. 11 avril 1870. Lettre de Marius Charier : réponse positive. 2 avril 1870. Lettre du maire de Vannes au préfet du Morbihan transmettant la demande.

    Archives départementales du Morbihan : 5M 229

Bibliographie

  • Annuaire du département du Morbihan pour l'année 1833. Vannes : imprimerie de Lamarzelle, 1833. 13,5 cm.

    p. 66
  • ANDRE, Bernard. Bourgeoisie rentière et croissance urbaine. Vannes 1860-1910. Paris X, école des Hautes Etudes en Sciences Sociales, thèse, 1980. 260 p. ; 29 cm.

    p. 36-37
  • LEGUAY, sous la direction de Jean-Pierre. Histoire de Vannes et de sa région. Toulouse : éditions Privat. Pays et villes de France, 1988. 320p. ; 23,5 cm.

    p. 208, 250, 305

Périodiques

  • ANDRE, Bernard. Du Pont-Vert à la Santière : le lais de mer de Trussac. In : Bulletin des Amis de Vannes, 1993, n°18, p.12-32.

    p. 28-29
  • LE SANT. Vannes telle qu'ils l'ont vue : notice d'un dictionnaire de 1839, dictionnaire de la conversation et de la lecture. In : Bulletin des Amis de Vannes, 1983, n°8, p.5-20.

    p. 18

Annexes

  • Du Pont-Vert à la Santière : le lais de mer de Trussac, extrait
  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003