L'usine La Boulonnaise qui est une division bois de la Société Boulonnaise des Travaux et constructions dont le siège social est à Boulogne-sur-mer s'implante à Vannes en 1914. Une demande de scierie mécanique est formulée en 1918, accordée en 1919. Elle est transformée en société autonome en 1925 sous le nom de Société Bretonne des Industries du Bois. Elle couvre environ 6 hectares et est dotée d'un matériel moderne très perfectionné. Elle fabrique de la menuiserie de bâtiment et d'art, des charpentes, des maisons économiques en bois et met sur le marché pour la vente des bois du pays en grumes et débités (chêne, sapin, hêtre...), des bois exotiques (acajou, okoumé, teck...) ainsi que des matériaux de construction extraits de ses carrières (sables, pierres). Certains sont fabriqués par elle : parpaings, tuyaux et agglomérés de ciment. La Société La Boulonnaise est la plus grosse entreprise vannetaise par les salaires versés en 1928 : 1 432 222 francs. La société est déclarée en faillite le 22 juin 1928. Des terrains sont vendus aux époux L'Herminier qui réalisent en partie sur le site le lotissement dit de la rue de Strasbourg. Deux vestiges sur le site sont encore visibles : un long et étroit bâtiment en ruine perpendiculaire à la rue de Strasbourg, près des établissements Le Pesquer et l'énorme bâtiment d'un générateur de 750 ampères alimenté par une machine à vapeur de 800 chevaux. Le pavillon de bois qui servait de maison témoin à l'entreprise et qui était situé rue de Strasbourg a été démoli.