En 1808, une première demande secours est faite pour réparer la tour de l'ancienne église, construite en 1769 en partie avec les pierres de la chapelle de la Madeleine, ainsi qu'une des longères. L'ancienne église jugée trop petite et en mauvais état, une demande pour son accroissement est faite en 1834. En février 1835, un nouveau courrier demande un secours de l´Etat pour la reconstruction de l´église (ou l'accroissement, suivant la réponse du 14 février 1835) : «considérant l´état de dégradations des longères et du pignon de l´est de la dite église, ainsi que la nécessité de l´accroître, afin de la rendre en rapport avec la population de la commune, (le conseil municipal) déclare qu´il y a urgence à reconstruire les dites longères ainsi que le pignon de l´est et de les reculer de manière à rendre l´église plus spacieuse ; ainsi vu ces motifs, il arrête qu´une somme de 2000 fr. sera donnée par la fabrique pour l´accomplissement des travaux ». L'église sera finalement reconstruite au nord de son emplacement initial, essentiellement avec les fonds de la fabrique et de la commune, l'Etat n'accordant qu'une petite subvention (une plainte du maire datée du 6 janvier 1837 atteste qu'il n´a reçu que 400 fr. de secours, ce qui est bien peu vu les travaux effectués : « l´église est reconstruite, mais il reste un lambris à faire dans l´intérieur car l´église est glaciale en cette saison »). La nouvelle construction remploie certains éléments de l'édifice précédent (pierres d'encadrement des ouvertures, telle la porte du bras sud), ainsi que les pierres de la chapelle Saint-Goal détruite en 1835 et de la chapelle de Locmiquel, en ruines à la même époque. La date de 1835 figure sur la porte sud de la nef et sur la porte du transept nord. L'église fut bénie le 24 avril 1836. La tour occidentale de 1769 ayant été conservée, la décision de la reconstruire date de 1841. Cependant elle ne fut reconstruite qu'en 1847, date portée sur la porte ouest, sur des plans dus à l'entrepreneur Charles Léon. Dans le devis, il était stipulé que l'entrepreneur se chargeait de la démolition de l'ancienne tour. En 1853, le secours demandé pour la construction de la tour est finalement refusé par le ministère des cultes. La sacristie est contemporaine de l'église puisque sa construction débute le 6 août 1836.
- inventaire topographique
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ria d'Etel - Belz
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Commune
Ploemel
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Lieu-dit
Bourg
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Adresse
rue Pen en Tour
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Cadastre
2005
H5
888
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-André
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Parties constituantes non étudiéesfontaine de dévotion, croix monumentale
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 18e siècle , (détruit)
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Dates
- 1835, porte la date
- 1847, porte la date
- 1769, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : entrepreneur attribution par source
L'ancienne église qui n'avait qu'une chapelle nord était dotée d'une nef à travée unique suivi d'un choeur avec sacristie d'axe polygonale. Le plan ancien montre une tombe de prêtre dans le choeur, un autel adossé au mur nord de la nef. Un porche sud donnait accès à la nef. L'ossuaire aujourd'hui déplacé au cimetière était adossé à l'ouest de l'église, côté sud. La nouvelle église de plan en croix latine est dotée d'un vaisseau unique ; elle est construite en moellon enduit, la tour occidentale en pierre de taille de granite. Les ouvertures sont en plein cintre et la porte sud est surmontée d'un fronton triangulaire. La porte ouest est la porte majeure de l'édifice : en plein cintre à clef à agrafe, elle est encadrée de deux séries de pilastres supportant un entablement à fronton triangulaire dans le tympan duquel est ouvert un trilobe. La tour comporte deux terrasses à balustres, la seconde supportée par des colonnes ioniques. La sacristie d'axe à étage développe à l'est une façade à trois travées : un escalier extérieur droit dessert la porte axiale, un escalier dans-oeuvre en bois dessert l'étage.
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Murs
- granite
- enduit
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Plansplan en croix latine
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Étages1 vaisseau, 1 étage carré
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Couvrements
- lambris de couvrement
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
- noue
- croupe
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Typologiessacristie d'axe à étage
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Techniques
- maçonnerie
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Représentations
- fronton
- pilastre
- balustre
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Précision représentations
Portes sud et ouest surmontées d'un fronton traingulaire, supporté à l'ouest par quatre pilastres. Clocher avec terrasse à balustres.
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Statut de la propriétépropriété publique
Construite à l'économie et sans architecte, cette église modeste est encore d'inspiration néoclassique malgré sa date tardive. Le trilobe éclairant le fronton à l'ouest et le seul signe de décor néogothique.
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
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AD Morbihan. 2O 161/ 1340. Ploemel. 1803-1934. Travaux communaux.
-
DU HALGOUET, Hervé, Notes archéologiques sur le département du Morbihan. A.D. Morbihan.
Bibliographie
-
COLLET, abbé Jean-Joachim. Histoire ecclésiastique et archéologique de la paroisse de Ploemel. Vannes, Galles, 1887.
p. 3-6 -
Dictionnaire guide du patrimoine. Bretagne. Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos. Paris : Monum Editions du patrimoine, 2002.
p. 352 -
DUHEM, G., Les églises de France. Morbihan, Paris : Impr.-édit. Letouzé et Ané, 1932.
p. 123 -
LE MENE, Joseph-Marie, Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, Marseille : Laffitte, 1982.
p. 112 -
Le patrimoine des communes. Morbihan. Flohic éditions, 2e édition, 2000.
p. 167
Chargée d'études Inventaire
Chargée d'études Inventaire