La maison est sans doute construite au milieu du 17e siècle : le cadastre numérisé mentionne la date de 1610, correspondant à une date autrefois peinte sur le faux pan de bois de la façade, dont on ignore où elle se trouvait initialement et qui en regard de l'architecture utilisée pourrait plutôt être interprétée comme 1670. Au 19e siècle, les fenêtres ont été agrandies et garnies de garde-corps. La façade a été peinte en faux pan de bois dans les années 1920, avec création de deux niches à saint latérales complétant la niche centrale d'origine. Le bâtiment a été doublé sur une grande partie de sa façade postérieure dans les années 1950. Sur le plan cadastral de 1844, elle partageait avec sa voisine (le n°4) un puits mitoyen dans le mur du jardin et la tour d'escalier saillait sur le nu du mur postérieur.
- inventaire topographique, ville de Vannes (secteur sauvegardé)
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vannes
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Commune
Vannes
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Adresse
6 place Maurice Marchais
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Cadastre
1844
K6 1591, 1592 ;
1980
BR 337, 338
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesboutique
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 17e siècle
- Secondaire : milieu 20e siècle
Maison de plan massé, aujourd'hui triple en profondeur construite sur la place Marchais en alignement de la rue Thiers avec jardin postérieur. La tour d'escalier postérieure, axiale, est aujourd'hui dans-oeuvre, bien que sa toiture en pavillon saille au-dessus du niveau de la toiture du bâtiment. L'escalier en bois à retours avec jour, à rampe à balustres, dessert les deux étages carrés et l'étage de soubassement qui donne de plain-pied sur le jardin. L'élévation aujourd'hui en faux pan de bois apparaît sur les cartes postales anciennes enduite, le 1er étage étant souligné par un bandeau en calcaire ; les fenêtres sont en travées légèrement décalée entre les deux étages. La porte axiale dessert un couloir séparant les deux boutiques du rez-de-chaussée.
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Murs
- granite faux pan de bois
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Toitsardoise
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Étagesétage de soubassement, 2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
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Typologiesen alignement sur rue ; double en profondeur ; plan massé ; jardin postérieur
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Techniques
- ferronnerie
- sculpture
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Représentations
- ange
- fronton
- volute
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Précision représentations
Niche à saint en plein cintre surmontée d'un fronton triangulaire et encadrée de deux angelots et de volutes. Gardes-corps des ouvertures du 1er étage en fer forgé.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionsecteur sauvegardé
Malgré ses deux étages carrés, cette maison tranche par sa hauteur moindre avec les autres maisons de cette partie de la rue, reconstruites au 19e siècle et donc plus hautes. C'est avec l'hôtel de Limur et l'auberge des Trois Marie, la seule maison conservée de cette époque sur la rue Thiers. La niche à saint est caractéristique de la période.
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Ville de Vannes
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- (c) Région Bretagne
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