Maison en pan de bois en place sur les relevés cadastraux du 19e siècle (1807 et 1844) et construite sur une parcelle afféagée (l'accensement des terrains bordant la muraille date de 1678). La maison est signalée dans les archives de la réformation en 1679 comme appartenant à Pierre Brissot sergier à qui la communauté attribue l'emplacement en décembre 1678 ; ce qui nous permet de dater de 1679 cette maison. Elle est édifiée à l'origine sur l'ensemble de la parcelle qui borde la tour nord de la porte Prison. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Il est vraisemblable que le classement de la porte et sa restauration ont nécessité pour en faciliter l'accès la démolition de la maison qui était accolée à la tour. De même, cette protection a entraîné la suppression de l'étage de comble et de ses lucarnes visibles sur les anciennes cartes postales. Enfin, le choix de faire apparaître le pan de bois de la maison procède aussi de la même logique bien que ce pan de bois peu soigné ait été destiné à être caché. Le soubassement de la maison à piles apparaît plus ancien que le pan de bois et incite peut-être à penser à une reconstruction ou à une reprise importante de la façade sur un soubassement ancien.
Les archives municipales conservent une demande faite en 1843 par son propriétaire de l'époque, Ange Le Fol, marchand de vins, pour l'acquisition du terrain compris entre la maison et l'alignement à suivre suivant le plan de la ville. Pourtant accordée, cette acquisition n'a pas été réalisée.
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