• inventaire topographique
Ferme, Locqueltas (Nostang)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ria d'Etel - Port-Louis
  • Commune Nostang
  • Lieu-dit Locqueltas
  • Cadastre 1837 A, 857
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, cellier, étable, puits

Ferme construite vers 1800 sur les hauteurs du hameau de Locqueltas. La ferme a conservé ses dépendances, mais toutes n'ont pas gardé leur fonction d'origine, seul le cellier l'a conservé. Présent sur le cadastre de 1837, il porte sur les linteaux des ouvertures de la façade antérieure plusieurs dates, sur la porte 1838, tandis que celles de la fenêtre n'ont pas été lues. Le cadastre indique aussi la présence d'un appentis, en retour de l'étable sur la façade nord, qui n'existe plus aujourd'hui. La cheminée est pourvu d'un coffrage de bois du 19e siècle. Au milieu du 20e siècle, des couvertures en tuile et en fibro-ciment sont substituées au chaume d'origine, entraînant des transformation de la pente de toit de l'étable. C'est aussi à cette période que les ouvertures de cette partie du bâtiment sont transformées.

  • Période(s)
    • Principale : limite 18e siècle 19e siècle
  • Dates
    • 1838, porte la date

Le logis et l'étable occupe le centre de l'espace de la ferme, une dépendace oblique au sud-ouest complété au nord par trois b^^atiemnst à destination de cellier et de grange. Le bâtiment principal est orienté au sud, construit en moellon et pierre de taille de granit pour les encadrements des ouvertures. L'édifice se compose de deux longs corps de bâtiments, un logis et une étable. Le logis de type ternaire, est composé de deux pièces avec cheminées, dont l'une est couverte d'un coffrage de bois avec battant et tablette supportant un décor de pilastres et de denticules, ornée au centre d'un oiseau. Les pièces sont éclairées par une baie et séparées par un couloir à cloison de bois. Le sol est en terre battue. A l'étage un comble à surcroît faisait office de grenier. L'étable est dans le prolongement du logis. Une porte (mur est) permet une communication entre les deux bâtiments. L'étable, située aujourd'hui à un niveau différent, est pourvue d'une cheminée à linteau de bois qui servait à la préparation de la nourriture des bêtes. Sur le mur nord, des niches abritaient des poules. Les dépendances sont en place. Au sud, deux petits édifices, l'un avec ouvertures datant du 17e siècle, faisait certainement office de crèche, l'autre, d'après les matrices cadastrales était un fournil. Au nord, un cellier aujourd'hui couvert en tuile, est ouvert en pignon d'une porte à linteau sur corbelets non centrée et d'une fenêtre gerbière, tandis que le mur est ouvert d'un jour. Les deux autres ba^timents à usage de remise, également couvert de tuile, sont complètement ouverts en pignon.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    ardoise, tuile, ciment amiante en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
  • Typologies
    logis à fonctions multiples juxtaposées ; puits à boules
  • Statut de la propriété
    propriété privée

L'intérêt de cet édifice, dont le logis soigné est représentatif de la construction rurale du début du 19e siècle, provient du peu de modifications apportées à l'ensemble. Les dépendances, isolées à l'exception de l'étable, sont en place bien que certaines n'aient pas conservé leur fonction d'origine.

Documents d'archives

  • A. C. Nostang. Plans cadastraux, 1837. Plan d'assemblage. Plans par feuilles..

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010