La métairie du Talhouët appartenant à Eon Pontivi, métayer de Blanche de Saint-Georges est mentionné en 1442, dans la réformation du domaine ducale. L'enquête des exempts de fouage de 1448, indique un nouveau propriétaire : Jehan de Kerpuncze, fils d'Eon de Saint-Georges. En 1460, la famille de Kerpuncze, Guillo, sieur de Saint-Georges est toujours propriétaire du Talhouët, où vît encore la veuve d'Eon Pontivi et son gendre. La réformation de 1536 permet de constater que le Talhouët et Saint-Georges appartiennent à Jehan Thomas. La métairie est sans doute reconstruite au 17e siècle. Certaines ouvertures sont modifiées au 18e siècle, une fenêtre au rez-de-chaussée portant sur son linteau la date de 1742. Dans la 2e moitié du 19e siècle des dépendances sont construites. La métairie étant tombée en ruine, de gros travaux de restauration sont entrepris dans le 4e quart du 20e siècle, entrainant des modifications, notamment dans les ouvertures de l'étage (agrandies) et de l'étable (remplois).
- inventaire topographique
-
Toscer CatherineToscer CatherineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Ria d'Etel - Port-Louis
-
Commune
Nostang
-
Lieu-dit
le Talhouët
-
Cadastre
1837
B,
93
-
Dénominationsmanoir
-
Parties constituantes non étudiéespuits, dépendance
-
Remplois
- Remploi
-
Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : milieu 18e siècle
- Secondaire : 2e moitié 19e siècle
- Secondaire : 4e quart 20e siècle
-
Dates
- 1742, porte la date
La métairie du Talhouët est construite au nord-ouest du bourg de la commune. Elle est constituée d'un haut corps de logis et d'une étable, située dans le même alignement et de dépendances au nord-ouest. Le logis est composé de trois niveaux : rez-de-chaussée, étage carré et comble. Les deux premiers niveaux sont éclairés par deux ouvertures, celles de l'étage carré étaient à l'origine au nombre de trois : une fenêtre et deux jours. Aujourd'hui, une lucarne éclaire le comble. Le rez-de-chaussée et l'étage carré possédait chacun une pièce à feu. La cheminée du rez-de-chaussée, à consoles de bois en quart de rond, possède des piédroits largement chanfreinés. A côté, une porte (bouchée) permettait d'accéder à l'étable. Les ouvertures de cette dernière ont été toutes refaites avec des pierres de remploi.
-
Murs
- granite
- moellon
-
Toitsardoise
-
Plansplan rectangulaire régulier
-
Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
-
Escaliers
-
Typologieslogis à plan allongé à une pièce par étage
-
État de conservationbon état
-
Statut de la propriétépropriété privée
La photographie des années 50 permet de constater la présence d'une niche à chien rectangulaire, aujourd'hui disparue. Celle datant des années 90, permet de voir en partie les ouvertures du logis avant le restauration, ainsi que celles de l'étable, à l'origine avec linteaux de bois. Le bâtiment en alignement à l'est qui conserve semble-t-il une armoire murale et était ceratinement lié à l'ensemble étudié, n'a pu être visité.
- (c) Conseil général du Morbihan
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
-
A. C. Nostang. Plans cadastraux, 1837. Plan d'assemblage. Plans par feuilles..
-
A. D. Morbihan. Fonds Galles. 2J43 : Tableau par paroisses des terres nobles du diocèse de Vannes d´après la réformation de 1666.
Bibliographie
-
OGEE, Jean-Baptiste. Dictionnaire historique et géographique de Bretagne, nouvelle édition augmentée par Marteville et Varin. Rennes, 1843.
p. 240 -
LAIGUE, Comte René de. La noblesse bretonne au XIVe et XVe siècles. Réformations et montres. Evêché de Vannes. Rennes : Plihon, 1902. Rééd. 2001.
p. 414-415 et 418 -
LE MENÉ, Joseph-Marie. Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes. Vannes, Galles, 1891-1894.
p. 48-49