L'emplacement est signalé au 17e siècle dans les archives de la réformation comme appartenant à Yves Sanguin, seigneur de Vegron, conseiller du roi et président aux enquêtes du parlement de Bretagne, mari et procureur de droit de dame Louise Nicole de la Porte sa compagne pour une maison nommée « La Maison du jeu de Paume » avec le dit jeu de paume située au derrière et qui sont dit "s’entrejoignant". L'aile postérieure actuelle pourrait correspondre à l'emplacement de la salle du jeu de paume, reconstruite et réaménagée après la Révolution. Le plan cadastral de 1844 montre une division de parcelles ; ce qui n'est pas le cas sur le plan cadastral de 1807 et le plan d'alignement de 1840 où les deux corps de bâtiments sont édifiés sur une seule parcelle. Sur le plan Maury de 1785, la maison du jeu de paume comprend aussi la parcelle des établissements Credey et est séparée de l'hôtel Gobé vers le nord (détruit aujourd'hui) par son passage latéral donnant accès à sa cour postérieure. En 1844, les bâtiments appartiennent à Michel et Jean-François Lorvol. la famille Lorvol est signalée en 1807 au 5 place des lices (cf dossier).
Le logis sur rue ainsi que l'aile postérieure ont fait l'objet de gros travaux dans les années 1980 qui ont provoqué l'effondrement de la façade sur rue du logis. D'après ses ouvertures, cette façade datait du 18e siècle. Est conservée au rez-de-chaussée de ce dernier mur sud une cheminée du 17e siècle.
Ingénieur