Les Loulayes sont citées dans le texte de la réformation (recensement des nobles de la commune) de 1427 : "l'hébergement de la Loulaye à Regnault Mahé ouquel a métairie entienne et exempte". D'après le même texte, Regnault Mahé possède également et demeure noblement à "l'hébergement de la Vigne entien".
Un second lieu-dit porte dans les textes anciens rapportés par René de Laigue un nom très proche ; en 1427, "l'hébergement de la Loulaye Guériff entien appartenant à Rolland Laject (?) et sa femme à cause d'elle et ouquel a métairie entienne et exempte."
Il n'est pas possible, faute de recherches approfondies dans les archives, d'attribuer l'un ou l'autre lieu-dit au village actuel des Loulayes.
Lors de la montre (convocation de l'arrière ban à la revue militaire) de 1477, Jehan Mahé est porté défaillant ; il touche alors cent soulz de rente. Dans le texte de la réformation de 1514, on trouve d'une part : "la maison et métairie de la Loulaye qu'à présent possède Guillaume de Maigné", seigneur de la Jouardaye ; d'autre part, "la maison et métairie de la Loulaye qu'à présent possède Jehan Coudebouc."
En 1662, "la méthairie noble de la Boullaye [sic]" appartient à Laurent Bernard et Jeanne Fournier, en 1717, à Guillaume Le Gal et Marguerite du Gressin, en 1774, à Louis-Marie Le Gal de Cunffio.
Le four à pain, visible sur le cadastre de 1824, a disparu.
Chargée d'études à l'Inventaire